Echos divers et Communications novembre 1892

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Aurier, G.-Albert, «  Echos divers et Communications », Mercure de France, t. VI, n° 34, novembre 1892, p. 282-288.


CHOSES D'ART

 Presque entièrement rédigée par Albert Aurier, cette rubrique avait acquis une certaine importance : on y trouvait des renseignements que nulle autre revue, même spéciale, n'aurait donnés. Nous ferons de notre mieux pour qu'elle conserve son intérêt de « petite gazette » de l'Art nouveau. Il y avait, entre Aurier et moi, une mutuelle confiance qui nous permettait de signer ici indifféremment l'un pour l'autre, selon l'occasion, mais en toutes questions d'art son avis prévalait; il prévaudra encore : son esthétique reste la nôtre.

 On annonce pour la fin du mois le renouvellement de l'exposition de la galerie Le Barc de Boutteville.
 Un nouveau Lucas de Leyde, un Ecce Homo, peint sur bois, vient d'être trouvé à Lindau.
 Le Musée céramique de Sèvres vient de s'enrichir de plusieurs pièces curieuses; entre autres : d'anciennnes faïences, porcelaines ou poteries de Marseille, de Chantilly, du Staffordshire, de Siam ; ces derniers échantillons, qui datent du XIIIe siècle, indiquent un art arrivé à sa perfection : il y a une tête de Bouddha en grés très caractéristique. Notons encore quatorze carreaux vernissés du XVe siècle, provenant de l'ancienne abbaye des Prémontrés de Braisne-sur-Veste, et représentant en rouge sur engobe jaune une chasse seigneuriale, chasseurs, valets, chien, un cerf, sonneurs de trompe, joueurs de tambour et de flûte, coureurs agrémentés de grelots, baladins, fou, etc. Donc, aussi interessant pour l'histoire des mœurs que pour l'histoire des procédés céramiques.

R. G.

ÉCHOS DIVERS ET COMMUNICATIONS
G.-Albert Aurier.

 Si un souvenir, plus tard, peut mêler quelque douceur à l'inconsolable chagrin de ses proches, ce sera celui des affections et des sympathies que laisse notre ami Albert Aurier. De cela témoignent la foule d'écrivains et d'artistes qui vinrent à la gare d'Orléans, le jeudi 6 octobre, pour un suprême adieu, et le nombre des amis d'enfance et de collège qui, à Châteauroux, l'accompagnèrent jusqu'au caveau de famille où maintenant il repose.
 A la gare d'Orléans, des couronnes ont été déposées par de la route de la mer à Paris. L'ordonnance les relevait de ces impôts et organisait une compagne de gardes spéciaux chargées de défendre leurs intérêts. Ces gardes rédigèrent une sorte de code de la marée qui resta en vigueur jusqu'en 1678, où fut créée au Parlement une Chambre de la marée pour connaître seule de toutes les contestations des marayeurs avec les agents du fisc. Outre les marayeurs, il y avait les pourvoyeurs du roi, toujours en chemin entre les ports de la Manche et Paris, chargés de recruter les meilleurs morceaux; néanmoins les marayeurs avaient le privilège d'acheter même avant les pourvoyeurs du royaux. Autre privilège: il était défendu de saisir pour dettes leurs voitures ou leurs chevaux. Leur seule obligation était de ne pas s'arrêter en route et de ne vendre leur poisson qu'à Paris; il fallut une permission du roi pour que, en 1753, le Parlement étant exilé à Pontoise, les voitures de marée y fissent escale à certains jours.
 On pourrait aller à bien plus haut que le roi Jean si l'on voulait donner sur ce sujet mieux que des indications; il serait facile, par exemple de parler du droit de hallebic, établi à Paris sur le poisson frais et supprimé en 1325 par Charles le Bel: cet impôt datait du XIIIe siècle. Mais ces notions suffisent à prouver qu'avant les chemins de fer et très anciennement, Paris était pourvu de marée; elle y était même abondante, d'après le chiffre donné au début de cette note. Quant au poisson salé ou fumé, il a toujours abondé à Paris et dans toute la France: les Normands péchaient le hareng dès le XIe siècle, comme nous l'apprends la charte de fondation de l'abbaye de Sainte-Catherine-lez-Rouen, qui date de 1030. Le poisson de rivière était commun au point que les valets de meuniers retenaient, en Normandie, de n'être nourris de saumon que trois fois par semaine. La législation sur la pêche fluviale, telle qu'elle est encore en vigueur, remonte en grande partie à Philippe le Bel.

A. D. M.

Curiosités


 Shakespeare. - On nous écrit:

Paris, 1er juin 1892.

  Monsieur et cher confrère,
 Je lis dans le n° de mars du Mercure une fort intéressante note sur Shakespeare, de la quelle il semble résulter que le plus ancien document français sur l'illustre dramaturge est dû au chevalier Temple, Utrech, 1693. L'auteur de la note termine en disant. « Cette mention est bien antérieure à celle que l'on doit à Clément, rédacteur dans les premières années du XVIIIe siècle du catalogue manuscrit de la Bibliothèque nationale. »
 Or il est bon de rappeler ici que Nicolas Clément est l'auteur de deux catalogues méthodiques. Le premier, commencé en 1675 et achevé en 1684, comprend entre autres un exemplaire du Shakespeare in-fol. de 1632. Ce travail avait été préparé à l'aide de fiches manuscrites que la Bibliothèque

possède encore. Sur la feuille relative à Shakespeare, après avoir inscrit ce qu'il considère comme les œuvres du maître, Clément ajoute son opinion personnelle sur l'auteur :
« Will. Shakespeare
poeta anglicus
..............

 « Ce poète anglois a l'imagination assés belle, il pense naturellement, il s'exprime avec finesse ; mais ces belles qualitez sont obscurcies par les ordures qu il mêle dans ses comédies. »
 Ce qui permet à M. J.-J. Jusserand, à qui nous empruntons les éléments de notre dire, de conclure ainsi :
 « Quoi qu'il en soit, et en attendant quelque nouvelle découverte qui vienne le déposséder de cette qualité le bibliothécaire royal, Nicolas Clément, doit être considéré maintenant comme le premier de nos compatriotes qui ait formulé son opinion sur Shakespeare… » Revue Critique, 1887, 2° sem.,p 362.
 En effet, le passage cité plus haut a manifestement comme date extrême 1684, c'est-à-dire qu'il est au moins de neuf ans antérieur aux lignes du chevalier Temple. Il est vrai que, quoique conservé dans un document officiel, il n'est pas imprimé. Et sur ce point M. R. G. garde gain de cause. Votre éminent collaborateur nous fournit d'ailleurs trop rarement l'occasion de le rectifier pour qu'il ne nous pardonne pas ce petit complément d'information.
 Puisque nous en sommes sur la littérature anglaise, je prendrai la liberté de révéler à M. Vielé-Griffin, dont vous analysez dans votre n° de mai une étude sur Walt Whitman publiée dans les Entretiens, que Jules Laforgue n'est pas proprement le premier traducteur français du poète américain. Bien auparavant, à savoir dès 1861, M. Louis tienne, au cours d'un travail important, quoique peu admiratif, sur Walt Whitman, poète, philosophe et « rowdy », donnait dans la Revue Européenne (1er novembre) la traduction de plusieurs morceaux caractéristiques des Leaves of grass. Permettez-moi de remarquer à ce propos que les jeunes lettrés négligent peut-être un peu trop dans leurs enquêtes toutes ces anciennes revues des deux premiers tiers du siècle. J'imagine qu'en y fouillant intelligemment ils y découvriraient plus d'un précurseur.
 Veuillez, etc.
 Paul Masson

 Un inédit de Baudelaire. — M. H. Hignard, Doyen honoraire de la Faculté des Lettres de Lyon, qui fut, en 1835, interne au Lycée de cette ville avec Baudelaire, dont il demeura toujours l'ami, a fait dernièrement, à Cannes, une conférence sur son ancien condisciple, au cours de laquelle il a dit une poésie datant de la jeunesse du poète et qui, du moins il croit pouvoir l'affirmer, n'avait jamais été imprimée nulle part. ― Pourtant, ajoute-t-il, je trouve dans la bibliographie très détaillée qu'on doit à l'éditeur Pincebourde l'indication suivante : « Recueillement, Revue Européenne, 1er mars 1861 ; Le Boulevard, 2 janvier 1862 ». Ce titre conviendrait à la pièce ci-dessous reproduite ; mais, comme il se rapporte également à un poème des Fleurs du Mal, on ne saurait rien certifier. — L. de S.-J.

Hélas ! qui n'a gémi sur autrui, sur soi-même ?
Et qui n'a dit à Dieu : « Pardonnez-moi, Seigneur,
Si personne ne m'aime et si nul n'a mon cœur !
Ils m'ont tous corrompu ; personne ne vous aime ! »
Alors, lassé du monde et de ses vains discours,
Il faut lever les yeux aux voûtes sans nuages
Et ne plus s'adresser qu'aux muettes images,
De ceux qui n'aiment rien consolantes amours.
Alors, alors il faut s'entourer de mystère,
Se fermer aux regards, et, sans morgue et sans fiel,
Sans dire à vos voisins : « Je n'aime que le ciel »,
Dire à Dieu : « Consolez mon âme de la terre ! »
Tel, fermé par son prêtre, un pieux monument,
Quand sur nos sombres toits la nuit est descendue,
Quand la foule a laissé le pavé de la rue,
Se remplit de silence et de recueillement.


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ÉCHOS DIVERS ET COMMUNICATIONS
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Le Latin Mystique.

 Liste des souscriptions (suite ; v. nos deux précédentes livraisons) :
 Exemplaires sur papier pourpre-cardinalice (à 35 fr.) : Librairie Flammarion.

 Exemplaires sur papier fort, teinté (à 10 fr.) : MM. Louis Dumur, Remi Pamart, Gaston Lesaulx, Maurice Le Blond, Auguste Vermeylen, l'abbé Le Foulon, P.-M. Armaing.
(V. annonces, en tête du présent numéro.)
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 Conférence de M. Charles Morice. — Sous les auspices du Théâtre d'Art, le mercredi I5 juin, M. Charles Morice a fait, pour un auditoire de poètes et d'artistes, une causerie charmante, à propos du mot Poésie. Causerie, et non conférence, car bien que seul M. Charles Morice ait pris formellement la parole, il le fit avec un tel soin d'éviter toute pédagogie qu'une sorte de colloque mental s'établit entre lui et ses interlocuteurs muets, dans la salle, ceux-ci ne rompant le silence que pour approuver la plupart des idées qu'ils exposait avec infiniment d'ingéniosité et de délicatesse. Il a établi tout d'abord l'antinomie cruelle qui a fait la grandeur de la poésie ( « elle est l'expression humaine, individuelle, de l'absolu » ) et montré tout ce que le désaccord fatal entre l'expression déterminée et la pensée infinie conférait de tragique à cette lutte avec l'Ange. « Le mot propre que nous cherchons anxieusement, qui n'existe pas peut-être, serait Dieu ; et c'est par un jeu de prestige quasi surnaturel, par l'alliance d'autres mots, que nous donnons quelques fois l'illusion de celui-là. » En passant, puisqu'il faut encore le redire, le causeur a nettement écarté toute relation entre la poésie et la morale ou l'économie politique, la méprise venant de ce que pour l'une et les autres « l'instrument, l'instrument matériel, la plume, est le même. » Et n'est-il pas humiliant de penser qu'un Jules Simon a le droit de s'appeler « écrivain » tout comme Hugo ou Baudelaire ? Puis des considérations, très spécieuses du moins, d'après Edgar Poe, sur l'impossibilité de créer « un long poème » qui soit vraiment organique. Dès que le poème dépasse 300 vers (Poe disait 100), on n'en peut plus percevoir les rapports, les rappels, ce qui constitue l'unité vivante, et, de fait, il n'y a plus d'unité. Peut-être cependant pourrait-on donner l'impression d'un « présent éternel » et non d'une succession en de longs poèmes, en ramenant, à temps, des motifs principaux. Une rapide histoire de la poésie, étudiée en ses âges extrêmes, l'époque des épopées indo-européennes et le XIXe siècle, permet de montrer l'invasion de l'esprit critique dans le domaine même de la poésie ; de là les deux seuls mythes créés depuis l'antiquité : Faust et Don Juan. De là aussi, pour le poète conscient de sa responsabilité, une angoisse terrible et les cris de douleur que nous avons entendus depuis cent ans. Et cependant le poète conserve le don d'enfance, être hybride, monstre pitoyable et sublime en sa double nature, et par des symboles (distingués très sagacement de l'emblème et de l'allégorie), il communique à autrui son frisson intérieur devant le spectacle du monde, autant du moins qu'on peut communiquer quoi que ce soit à une autre pensée, les monades hélas! n'ayant point de fenêtres. Les hommes aussi reprochent, à tort, au poète d'être différent de son œuvre ; il n'est lui que quand il chante. Mais il ne faut pas moins que la mort pour le révéler.
 Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change
selon l'admirable vers de Stéphane de Mallarmé, à qui M. Charles Morice et ses auditeurs rendirent un juste et unanime hommage.
 Je crains que ces notes éparses ― la mémoire d'une causerie sinueuse n'est fidèle qu'à demi ― rendent mal le très réel plaisir que nous goutâmes ce soir-là, et qui fut à peine interrompu par quelques objections tacites (p. ex., à un moment donné, M. Charles Morice a paru admettre que l'idée du progrès, fort contestable en elle-même, pût s'appliquer à la poésie), et deux ou trois fois par le regret d'ouïr des métaphores qui n'étaient pas inédites. Qu'on considère cependant comme la faute est légère et combien il est regrettable de ne pouvoir pas répéter des images excellentes, parce que d'autres, grâce aux hasards de la naissance, purent les inventer avant nous, qui les aurions bien trouvées tout seuls.
 P.Q.
 Liberté de la Presse. Pour un article publié dans l’En-Dehors; les compagnons d'Axa et Matha ont été condamnés dernièrement a dix-huit mois de prison et 3000 fr. d'amende chacun. M. Jules Méry, poursuivi en même temps pour un autre article du même journal, en a été quitte pour trois mois de prison et 50 fr. d'amende. Il est vrai que son avocat l'avait tout simplement représenté, assis qu'il était entre ses deux co-accusés, « comme le Christ entre les deux larrons.» Cette attitude légendaire, encore qu'elle lui ait été attribuée probablement sans son aveu, lui a acquis d'une façon inespérée la bienveillance du jury.
 M. Ibsen écrit en ce moment un drame intitulé : La Règle.
 M. Edouard Dujardin a fait représenter, le 17 juin, dans la salle du Théâtre Moderne, le Chevalier du Passé, tragédie moderne en 3 actes et en vers libres (2e partie de la légende d’Antonia). Nous rendrons compte de cette représentation dans notre prochaine livraison.



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PETITE TRIBUNE DES COLLECTIONNEURS (1)

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 on acheterait :
Maurice Barrès : Une Heure chez M. Renan, éd. or. br.
Darmesteter : De la formation actuelle des mots nouveaux.
Tristan Corbière : Les Amours jaunes, éd. or. br.
Paul Verlaine : Sagesse; éd. or. br.
Henri de Régnier : Apaisement.
Entretiens Politiques et Littéraires : n° 2.
Mercvre de France (Sér. mod.) : n° 1 et 14.

 on vendrait :
Henri Becque : La Navette (Tresse et Stock). État médiocre ...........................2 fr.
Jean Dolent : L'Insoumis, eau-f. d’Eug. Millet (Cournol). Épuisé .......................4 fr.
Paul Verlaine : Liturgies Intimes, av. portr.(H commerce) ..............................6 fr.
Hortensius Flamel : Le Livre d'Or. Révélations des destinées humaines au moyen de la chiromancie transcendante, la nécromancie, etc., et toutes les sciences divinatoires (Paris, Lavigne, 1842)...........................3 fr. Jules Tellier : Nos Poètes (Dupret, 1888). Épuisé..............................5 fr.
H. de Beaunis : Le Somnambulisme provoque..............................3 fr. 50
Bossuet : Méditations sur lvangile, ouvr. posth.(Paris, Pierre-Jean Mariette, M. DCC. XXXI). Ed. or., 8 vol. in-12 rel. veau fauve plein, haut. 23 mill., b. état..............................100 fr.
Bossuet : Elévations a Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne. ouvr. posth.(Paris, Jean Mariette, M. DCC. XXVII). Ed. or., 2 vol. in–12..............................20 fr.
Lacordaire : Discours de Réception à l'Académie Française (1861). Ed. or. br..............................1 fr.
Théodore Hannon : Rimes de Joie, éd. définit. augment., eau-f..............................2 fr.
Catulle Mendès : Hesperus (Lib. des Biblioph., 1872.) Publié à 5 fr., épuisé. Rare..............................5 fr.
Pradon : Les Œuvres de M. Pradon, en 2 tom., nouv. édit. (Paris, Comp. des Libraires, 1754). Rel. veau anc..............................2 fr.
Ettore Calcolona : 6 comédies reliées ensemble, in-12, savoir : L'Infanta Villana (Naples, 1719) ; Gli Dishonori che onorano (N., 1703) ; La Forzadella Fedelta (N., 1720) ; Il Consiglier del suoproprio male, ovvero la Rosaura(N., 1690) ; Chi Trionfa morendo ovvero S. Casimiro (N., 1676). ― Il Consiglier a q.q. trous et de nombreux raccommodages..............................5 fr.
Gianmaria Cecchi : Comédie : La Dote, La Moglie, Il Corredo, La Stiava, Il Donzello, Gl'Incantesimi, Lo Spirito. ― Venise, Bern, Giunti, I585, in-8 (mouillures)..............................5 fr.
Entretiens Politiques et Littéraires : n°13, 23, 24, 25. Le n°..............................0 fr.60
Mercvre de France : n°16, contenant le Joujou Patriotisme. Epuisé, tr. rare (sans couvert.)..............................2 fr.
La Vogue (1886) : 9 n° tome I (2, 3, 4, 6, 8, 9, 10, 11, 12), et le n°1 du tome II. ― Le tout..............................9 fr.
Chaque n° séparé..............................1 fr. 25
Revue d'Aujourd'hui (1890) : Les 14 n°..............................12 fr.
Art et Critique (1890-1892, 1re et 2me sér.) : n°21, n°36 à 45, n°47 à 95. En tout 60 n°..............................20 fr.
Chaque n° séparé..............................0 fr. 60
Paul Gauguin : Album (10 pl.)..............................80 fr.
Odilon Redon : Des Esseintes, pl. lith. tirée à 1oo ex..............................10 fr.
E. Bernard : Bretonneries (5 pl. lith.), épuisé..............................20 fr.
 Mercvre.


 (1) Au Mercvre de France, le mardi, de 3 à 6 heures, ou par correspondance. En sus des prix marqués, frais d'expédition et, s'il y a lieu, de recouvrement.


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