Journaux et Revues février 1892

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Mercvre, « Journaux et Revues », Mercure de France, t. IV, n° 26, février 1892, p. 179-185.


JOURNAUX ET REVUES


 La Société Nouvelle (nov.-déc.) est comme à l'ordinaire très riche en littérature et en philosophie: Strophes en prose d'Émile Verhaeren; le Mangeur de Lotus et Locksley Hall de Tennyson, traduit par Georges Destrée; les Lois de l'esprit d'Emerson, traduction d'I. Will; Francis Nautet continue son Histoire des lettres belges d'expression française; dans les nouvelles du mois, cette note: « Le parti ouvrier et les étudiants socialistes ont créé une section d'art à la Maison du peuple de Bruxelles. Le but des organisateurs de cette section est d'initier le peuple au mouvement intellectuel contemporain et de lui faire connaître les œuvres des principaux écrivains, peintres et musiciens. » La première séance a été consacrée à Wagner: conférence de M. Kufferath: exécution de fragments de la Tétralogie. En la seconde soirée, on entendit M. Eekhoud exposer le mépris des bourgeois belges pour l'art et la commune horreur du temps présent qui unit tous ceux qui pensent; ensuite récitation de vers et de prose. La tentative a été bien accueillie; elle est intéressante: l'illettré est peut-être notre suprême ressource, notre public de réserve.
  M. Godefroid Kurth offre dans la Revue Générale (décembre) quelques conseils à la jeunesse sur la lecture des auteurs contemporains; il avertit de prendre garde et signale que le génie païen, ressuscité, refait couler à pleins bords le fumier de Pétrone à travers les imaginations.
  De la Revue du Nord (janvier): M. Ch. Desmaze vient de donner au musée de Saint-Quentin les manuscrits, lettres, portraits de Quentin de la tour.
  De Nieuwe Gids (décembre). Ch.-M. Van Deventer, Alkibiades, of over den Eerbied, Delang, Eene Bloem, poème en prose descriptif de l'étrange et colossale fleur, Victoria regia; Frans Erens, Gedichten in proza; A. Diepenbrock, Melodie en gedachte of de muziek in de intellectueele evolutie, avec cette épigraphe à Stéphane Mallarmé: « Je crois que la Poésie est faite pour le faste et les pompes suprêmes d'une société constituée où aurait sa place la gloire dont les gens semblent avoir perdu la notion »; M. Van Eeden étudie les théories de Lombroso sur le spiritisme et le dernier livre du célèbre critique hollandais M. Jan Ten Brinck, sur les vieilles et les nouvelles écoles littéraires, De Oude Garde en de Jongste School (Amsterdam, Jan Leendertz en Zoon).
  Un nouveau giornale d'arte paraît toutes les semaines à Florence; titre: Germinal. Ne se réclame nullement de M. Zola, ce qu'aurait pu craindre, et le déclare.
  Numéro double de la Cronaca d'Arte (1-2 de la seconde année). M. Valcarenghi y commence un roman, Dedizione; musique, très intéressante, de M. Celega; une étude M. A.-G. Bianchi sur la peinture abyssinienne. C'est à l'exposition de Palerme que l'on a pu voir des spécimens de cet art primitif, quoique contemporain; la Cronaca donne des reproductions d'un saint George et et d'une Vierge à l'enfant. L'auteur de ces enluminures, né et vivant dans le Tigre, royaume abyssinien et éthiopien indépendant, se nomme Haleka-Luccas. « Âgé d'une trentaine d'années, dit M. Bianchi, il a l’œil vif et paraît assez intelligent. Je le vis dans sa cabane, assis par terre; il dessinait sur un morceau de carton un Christ en croix entre deux saintes femmes et il soignait le buste avec une immense minutie, arrivant à le rendre épouvantablement squelettique. Il travaillait sans arrêt, comme un homme sûr de lui-même et dont la main est faite à la besogne. Près de lui son frère coloriait trois pères éternels déjà dessinés et destinés à représenter la Trinité; il se servait d'un unique pinceau trempé successivement dans des godets pleins de couleurs délayées à l'eau; ces couleurs étaient le jaune, le rouge, le bleu, le vert, le noir, le violet, le chair et rien de plus:
  « Haleka-Luccas, ayant lui-même terminé son dessin, prit un pinceau et se mit à colorier. Je lui demandait pourquoi il ne le donnait pas, comme les autres, à colorier à son frère; il me répondit:
 « — Parce qu'il est trop difficile.
  « Je vis en effet qu'il était plus habile à manier le pinceau.
  « — Combien de temps vous faut-il pour faire un tableau?
 « — Une heure. »
  La précision et la rapidité formaient tout l'idéal de cet artiste étrange. M. Bianchi remarque que toute la peinture abysinienne se ressemble prodigieusement; il y a une seule manière de faire tout le nécessaire d'un personnage. Tous les yeux, et non seulement des figures humaines, mais des animaux, sont ordonnés de même (cela s'appelle les fresques égyptiennes): un ovale allongé avec une boule noire dans un coin, — ce qui produit un certain effet de pétrification, surtout quand il y a plusieurs paires d'yeux dans le même tableau.
  Tous les chevaux galopent; tous les vieillards et tous les dignitaires ont des barbes de fleuve; tous les Christ sont de cette maigreur qui permet de compter les côtes; jamais de paysages; les sujets sont de piété ou d'anecdote: miracles saints, batailles. Le saint George est ainsi colorié: le fond,

jaune; le cheval, blanc, cerclé de violet; la selle, rouge; le cavalier, bleu, sauf les mains, le visage et les pieds, naturellement chair; le dragon, vert.
  Ce saint George ressemble encore beaucoup aux peintures que l'ont voit sur les vases étrusques; il a une certaine allure et séduit plus, en sa noble barbarie, que toute la bondieuserie académique.
  Un volumineux journal de Melbourne, The Age, s'occupe de l'Enquête sur l'Évolution littéraire et s'arrête au mot imprudent de M. Zola: « Ils veulent du nouveau: je le ferai, moi. » Je relève dans les annonces une singulière collection de poésies funéraires: lorsqu'un Australien perd un parent, il est de bon goût qu'il fasse insérer dans un journal quelques vers attendris; même cérémonie aux anniversaires. C'est toujours un peu de besogne pour les poètes, si atteints par le déclin du mirliton et de la papillote à devise.

R.G.


  Revue Philosophique, dirigée par Th. Ribot. — Prenant texte de deux travaux médicaux de valeur inégale: O espissimo no ponto de vista da psychologia morbida, de J. de Magalhaes, Des rapports de l'arthritisme avec les manifestations nerveuses, du Dr G. Huyghe, M. Bernard Peret, l'auteur de travaux si remarquables sur la Psychologie de l'Enfance, se demande si aux diverses maladies du corps ne correspondent pas des tendances particulières de l'esprit. Ainsi, le pessimisme, par exemple, ne serait-il pas en rapport avec une « diathèse » spéciale? Sans doute, conviendrait-il, — et c'est là un point sur lequel l'auteur à tort, à notre sens, — de ne pas insister, de nous dire d'abord ce qu'on entend par le ce terme de « diathèse morbide », attendu que les médecins eux-mêmes, croyons-nous, ne sont pas tout à fait d'accord sur le sens qu'il faut attribuer à ce terme. Est-ce un état morbide ou une prédisposition? combien doit-on admettre de diathèses, etc.? Mais, sans non plus nous attarder à cette question préjudicielle, nous signalerons le réel intérêt qui s'attache à la mémoire de M. Peret, en raison surtout de la nouveauté du point de vue qu'il découvre, et des considérations de tout ordre qu'il est loisible d'en faire procéder.

G.D.


  La nouvelle série de la Revue Blanche (trois numéros depuis le 15 octobre 1891) n'est point supérieure aux précédentes par le seul charme de la typographie, mais aussi par la qualité des articles qu'on y peut lire. La revue fut inaugurée par les Promeneurs, une délicate prose d'automne signée Henri de Régnier, et invita successivement des poètes comme Gustave Kahn, Stuart Merrill, Paul Verlaine, Francis Vielé-Griffin; récemment M. Henri Céard y a célébré à sa manière, toute de mépris discret, le centenaire de M. Scribe. Mais les rédacteurs habituels se suffiraient fort bien à eux-mêmes et l'hospitalité qu'ils offrent à leurs amis de lettres est donc toute désintéressée, on ne saurait reprocher à M. Lucien Muhlfeld, qui parle mensuellement de la littérature, qu'un peu trop d'impartialité; mais peut-être n'est-ce qu'une rare et précieuse aptitude à comprendre; M. Maurice Beaubourg invente des cadres ingénieux pour l'expression de ses fantaisies esthétiques. M. Ludovic Malquin défend avec une grande force logique les louables doctrines de l'an-archie, et M. Tristan Bernard, en d'exquises allégories comme Rédemption, ébranle, sans avoir l'air d'y toucher, les fictions fondamentales de la Société du respect des richesses par exemple. Enfin, les poètes ne sont point absents de ce recueil, et les vers de MM. Romain Coolus, Claude Céhel, L.-A. Natanson, de M. Paul Leclercq surtout, ne déplaisent point à entendre, encore qu'ils rappellent parfois les thèmes et les variations de Paul Verlaine, de Jules Laforgue et d'Henri de Régnier.

P.Q.


 Notre collaborateur Remy de Gourmont a consacré sa première Semaine littéraire, dans la Petite République Française (6 janvier), à deux livres de grande valeur: Vitraux, de M. Laurent Tailhade, et Thulé des Brunes, de M. Adolphe Retté. Nous croyons intéressant de reproduire le début de l'article:
  « Jamais peut-être autant qu'en ces dernières années on en parla d'écoles, de clans, de chapelles et même de catacombes littéraires, et jamais il n'y en eut moins, s'il on veut bien admettre qu'une école, en littérature comme en art, se compose d'un maître, d'une théorie et de disciples. De maîtres qui aient le vouloir de commander et d'enseigner, point; de théories, à peine; de disciples, néant, tout fabricateur de sonnets selon la formule se croyant nimbé d'une personnelle gloire qui lui suffit. Néanmoins, voici toute une armée de pèlerins engagés dans la rude besogne de traverser l'obscure et dangereuse forêt de l'art; chacun va, se frayant son propre sentier vers la lumière et vers les hôtelleries et, quelques-uns tombent en route, ayant buté contre les troncs pourris de l'imbécillité, s'étant égarés dans les ronces empoisonnées de la mauvaise foi, ou enlisés dans les marécages de la traîtrise; quelques autres iront jusqu'au bout et ils touchent déjà aux derniers arbres de la longue forêt sombre, pernicieuse et sanglante: les bandits sont peu à craindre, — si lâches qu'un coup de bâton les fait fuir. Le nom de symbolistes a prévalu dans le public pour désigner ces pèlerins: il en vaut un autre, si on lui laisse sa signification confuse et illimitée, si on permet que, ni plus que le mot roman romantisme, il abrite hospitalièrement des talents divers et même contradictoires.
  « En termes très généraux, le symbolisme (cela a été dit, mais il faut être net) est un mouvement de réaction contre le naturalisme. Il s'agit donc non plus de mettre en des livres la vie toute brute, mais de se servir de la vie, même quotidienne, même banale, pour faire autre chose que la vie brute. La littérature, en effet, doit être explicative, analytique et critique des matériaux qu'elle emploie et que l'observation lui

a fournis. Des faits, soit, mais non tous nus comme des ânes en foire, des faits harnachés d'une idée. Cela revient un peu à la conception que l'on se faisait de l'art aux époques classiques où l'écrivain avait ce but: exprimer sous une forme sensible une vérité éternelle. Comme il règne maintenant dans les esprits une grande liberté, comme toutes les idées ont été délivrées, toutes les prisons spirituelles ouvertes, une infinie quantité de vérités, dont on ne soupçonnait plus l'existence, on franchit les portes des geôles, se sont répandues par le monde, et c'est à courir après pour se familiariser avec elle, les pénétrer et les féconder, les comprendre, que veulent travailler les symbolistes. Ah! les idées incomprises nous donnent bien du mal. Ce labeur, du moins, est propre et profitable à l'avancement intellectuel de chacun et de tous.
  « Le style, en ce genre de littérature, acquiert naturellement une capitale importance, nulle vérité consentant à s'envelopper définitivement que de vêtements somptueux, précieux, irréprochable esthétique, de nuances concordantes à la couleur de son âme et parfumés (M. Roinard nous l'a fait comprendre) d'un parfum adéquat à l'odeur de son essence. Le style est tout, en ce sens que sans le style, rien n'existe. »

  L'Avenir de Bordeaux (numéros des 10 et 18 janvier) contient une longue et belle étude de l'œuvre de notre collaborateur Laurent Tailhade. Félicitons M. Jean Berge, qui la signe, de sa double audace: 1° Commencer une série de feuilletons littéraires (titre: Sur l'Art Moderne) par un poète dont la presse se garde assez ordinairement de parler — parce que... quoi? 2° Avouer dans un grand quotidien son admiration pour l'auteur de Au Pays du mufle.

  M. François de Nion quitte la Revue Indépendante. Ci-dessous sa lettre de démission:

Paris, le 11 janvier 1892


  « Mon cher Savine,
  « Quand j'ai accepté la rédaction en chef de la Revue Indépendante, c'était une publication littéraire d'une certaine valeur artistique.
  « J'aurais voulu, dans la faible mesure de mes moyens et secondé par des amis et des collaborateurs tels que Jean Ajalbert, Paul Adam, Lucien Descaves, J.-K. Huysmans, J.-H. Rosny, etc., etc., continuer cette tradition; mais, depuis plus d'un an, sous un prétexte ou sous un autre, vous refusez de me communiquer les sommaires mêmes de vos numéros, me mettant dans l'impossibilité de contrôler, comme c'était mon droit absolu de rédacteur en chef.
  « Aujourd'hui encore, vous opposez un refus formel à ma dernière sommation; ne voulant pas accepter la responsabilité de ce qui peut être écrit dans votre périodique, je vous adresse ma démission de rédacteur en chef de la Revue.


 « Agréez, mon cher éditeur, l'expression des sentiments que j'ai pour vous. »
  C'est M. Georges Bonnamour qui devient rédacteur en chef de la Revue Indépendante.

 Chimère annonce la publication prochaine d'un livre de poésies de son secrétaire de rédaction, M. Pierre Devoluy. Elle ajoute: « La préface sera la contre-partie, paraît-il, de l'article: Le Joujou Patriolisme, paru dans le Mercure de France et signé Remy de Gourmont. »

  Les Entretiens Politiques et Littéraires de janvier publient de curieuses notes inédites de Jules Laforgue, et des articles de MM. F. Vielé-Griffin, André Gide, Henri de Régnier, Bernard Lazare. Le même fascicule contient cette lettre d'une sœur de Rimbaud dont nous parlions dans nos derniers échos, lettre insérée d'abord dans le Petit Ardennais et reproduite par la Bataille Littéraire. Elle est cette fois suivie d'un billet de M. Paul Verlaine, protestant contre une phrase où il est question de sa « violence » et de sa « méchanceté réelle ».

  Rouen-Artiste consacre son dernier numéro à la mémoire de Mme Agar. Pour la circonstance, il a sollicité de poètes et de journalistes notoires des poésie et des articles. Les uns se sont exécutés; les autres se sont excusés par des lettres que publie le journal et dont plusieurs sont... au moins bizarres. M. Auguste Dorchain, par exemple, termine ainsi la sienne: « .. je ne puis rien écrire non plus sur la pauvre Agar, que sa parfaite beauté rendait si digne d'incarner Camille ou Phèdre. — À une autre fois... » Considérer dans la tragédienne sa seule beauté pour incarner Camille ou Phèdre, ce n'était déjà pas banal; mais que dire du: « À une autre fois »?...Ceci n'est rien cependant à côté du billet de M. Emmanuel des Essarts, que je me ferais scrupule de ne transcrire point tout entier:
 « Votre lettre me trouve à la campagne, où je n'ai pas sous la main une page de prose que j'eusse pu vous donner. Je vais faire à la hâte des strophes à la mémoire d'Agar, qui fut une de mes amies.
 « À vous de tout cœur.

« Emmanuel des Essarts. »


  Et M. des Essarts le fit comme il l'avait annoncé. Or, on imagine sans doute que, pressé par l'heure, il composa un sonnet ou quelque courte poésie? Point. La Gloire d'Agar compte cent (100) vers, dont la plupart sont de cette force:
Agar, sœur des poètes
Dont les lèvres muettes
Ont fait vibrer l'accent
Du beau « Passant ».


 Et. pour comble de cocasserie, Rouen-Artiste — bien obligé de boire le vin tiré — déclare : « Nous ne pouvons mentionner les nombreuses lettres et adhésions qui nous sont parvenues, mais nous tenons à en mettre quelques-unes sous les yeux de nos lecteurs; elle donnent la note générale... »
 Pauvre Agar ! Et quand on songe que c'est nous qu'on appelle fumistes!

 Ne nous accuse-t-on pas aussi perpétuellement de manquer de respect aux institutions, de nous soucier des traditions comme d'une guigne, de nous railler enfin de tout ce que nos aînés vénèrent? Or, nous qui ne publions point tous les ans, à la Toussaint, le même article apitoyé sur le « culte des morts », nous n'aurions peut-être pas tout de même osé cet écho délicieux, publié — en première page, s. v. p. — par le Figaro du 12 janvier:
 « C'est aujourd'hui qu'ont lieu les obsèques de M.de Choubersky.
 « On ne sait pas encore qui tiendra les cordons du poêle. »
 Mais ne faut-il pas conserver au Français sa réputation de peuple le plus spirituel de la terre? — Encore un, l'auteur de cet écho, que sa mère aura trop chéri (Dédié à M. de Saint-Genest).


A. V.


 La Plume (Ier janvier) commence une nouvelle de M. Léon Bloy : Le Secret de M. Pérégrin Germinal; le même numéro contient des vers de MM. Léon Cladel et Adolphe Retté. — Le numéro de décembre de la Wallonie est consacré à un long poème de M. F. Vielé-Griffin : Au Tombeau d'Hélène. — Les Essais publiés par le Cercle Littéraire Français, à Gand, deviennent Le Réveil; au sommaire du premier fascicule, les noms de MM. Georges Rodenbach, Maurice Desombiaux, Arnold Goffin, Valère Gille, Charles Sluyts, José Hennebicq. — Dans les Hommes d'aujourd'hui, portrait-charge de M. Paul Delmet dessin de Henricus. — Pour finir, signalons un nouveau confrère, le Nouvel Echo, revue littéraire et dramatique bimensuelle (17, rue Cassette; Directeur: Emile Strauss; Secrétaire de la Rédaction : Alcanter De Brahm): relevé parmi les noms de collaborateurs annoncés: Edmond Haraucourt, Georges Rodenbach, Willy, Léo Trézenik (dont le premier numéro publie une nouvelle : La Dame aux clous), Ernest Gegout, etc.


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