Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 001 1890 page 014.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 001 1890 page 014.jpg

De MercureWiki.


jument sentit que le poids était au complet, et partit au grand trot, cinglée par le domestique à la blouse ballonnante. Longtemps les Repin virent M. Gaillardon agiter les bras de leur côté, comme lorsqu'on veut marquer une grande surprise. ils se demandaient :
 — Mais qu'est-ce qu'il a donc, mais qu'est-ce qu'il a donc ?
 Puis, tout à la joie, on ne se demanda plus rien.

III



 Mais quand, une nouvelle fois, M. Gaillardon se laissa tomber du cabriolet, il leur revint qu'il les avait quittés drôlement, et M. Repin prit encore sur lui d'arranger les choses, au dessert, s'entend.
 — Qu'est-ce que vous aviez donc, l'autre jour, sur l'adieu ?
 — J'avais, dit M. Gaillardon, ce que j'ai encore.
 À ces mots, les cuillers, qui mélangeaient dans des assiettes à fleurs le fromage blanc, l'échalote et la crème, s'immobilisèrent soudain.
 — Ah ! ah !
 — Voyons, du calme, dit M. Repin, qu'est-ce qu'il y a ?
 — II y a, dit M. Gaillardon, il y a qu'il y a maldonne, voilà ce qu'il y a.
 — Maldonne !
 — Parfaitement.
 Monsieur Repin regarda sa femme et ses deux filles, qui, le buste écarté de la table, le regardaient. Il dit :
 — Comprends pas, et vous ?
 Celles-ci firent signe de la tête :
 — Ni nous !
 — C'est pourtant bien simple. Il y a que je vous ai demandé l'une de vos filles, et que vous m'avez donné l'autre. Vous me direz ce que vous voudrez, mais il me semble que ce n'est pas d'un franc jeu.
 Monsieur Repin leva les bras, les abaissa, siffla du bout des lèvres.
 — Pu tu tu u u.
 Il atteignait l'extrême de l'étonnement. Ces dames ne firent pas un geste, atterrées. Selon la méthode ancienne, le silence, le grave et majestueux silence, prince des situations fausses, régna. Enfin Monsieur Repin parvint à parler :
 — Il fallait le dire, il fallait le dire !
 Madame Repin, un moment déconcertée, renonça à se contenir davantage.

Outils personnels