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même temps un vers hexamètre. Si on les lit en prose, c'est-à-dire en marquant l'accent tonique, on devra élever la voix sur les syllabes ur, ro, a, ci, re, e. Si on les scande en pieds, c'est-à-dire en marquant les longues et les brèves, on aura par contre :

Urbem - Romam a - principi - o re - ges habu - ere


 Comprend-on la différence ?
 « L'ancienne métrique - c'est M. Littré qui parle - venue de la Grèce à Rome alors que les Romains connurent la littérature grecque et s'en éprirent, était fondée sur la quantité prosodique, c'est-à-dire que le pied, élément du vers, consistait en un certain nombre soit de longues, soit de brèves, soit de longues et de brèves. Ce système, dont l'origine se perd dans la plus ancienne histoire de la Grèce, eût progressivement à lutter contre un puissant adversaire, contre l'accent tonique. Celui-ci l'emporta ; il réduisit pour l'oreille la quantité prosodique à un rôle subordonné ; et, quand cela fut accompli, l'ancien vers à longues et de brèves se trouva sans raison d'être, ne répondant plus aux exigences de l'oreille et n'étant conservé que par la tradition littéraire qui imitait les anciens procédés des classiques »
 La distinction des longues et des brèves est-elle possible en français ? Ceci est une tout autre question que celle de l'accent tonique. Il n'importe pas ici qu'elle soit discutée ; mais j'espère montrer un jour que là aussi il y a des découvertes à faire et d'importantes ressources à trouver pour la poésie.
 L'accent une fois défini, et sa puissance établie, il s'agit d'examiner comment il se comporte dans la phrase.
 Rien de plus facile pour les dissyllabes et les trisyllabes à terminaison féminine : l'accent frappe la dernière syllabe des masculins et la pénultième des féminins. Ex : chacal,balle, vire.
 Voyons pour les monosyllabes.
 « Quand plusieurs monosyllabes se suivent -- dit M. Chassang (10) - ils se prononceraient difficilement s'ils étaient tous atones ou tous accentués ; les mots atones ont besoin d'être soutenus par des mots accentués ; et des mots qui, pris isolément, seraient accentués, se soudent étroitement au mot suivant, qui prend seul l'accent.

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