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De MercureWiki.


De ses paroles, il me reste la vision d'une route crépusculaire, où Jésus s'avance, lumineux dans la nuit venante... et les choses montrées, non par des descriptions directes, par la notation des entours... et rien de précisément circonscrit... On voit que Jésus passe, comment ? ― Par l'influence qui de lui s'émane… Et puis ?... ― Ah ! Il parlait bas, las, déjà étreint par la Mort...


Remy de Gourmont.



 Appendices. ― I. ― Les Premiers vers imprimés de Villiers de l’Isle-Adam ne sont pas, ainsi qu'il est admis, le recueil typographié à Lyon par Scheuring, - mais bien la plaquette (trois fois plus que rare) dont voici le titre :
 Deux Essais de Poésie, par le Comte Villiers de l'Isle-Adam ; Paris, imp. de L. Tinterlin et Cie, rue Neuve-des-Bons-Enfants, 1858, in-8° de 16 pages.
 Deux essais : l'un, le second, Zaïra, fut reproduit dans les Premières Poésies, avec, vers la fin, quelques corrections. L'autre, dédaigné à tout jamais par le poète, le méritait. C'est, précédée d'une notice indiquant que les calomnies anglaises ont indigné son patriotisme, une ode, bizarrement intitulée : Ballade. Ça et là, des vers d'une assez énergique éloquence, des vers d'un Tyrtée, vraiment supérieur ― dans cet emploi, déprécié ― à ceux qui en ont reçu patente, et aussi de curieuses expressions, comme : les cris des canons tout enrhumés de rouille. Parlant aux Anglais, il dit, du drapeau :


 
Fouillez ses nobles plis pour y trouver des taches,


Vous n'y trouverez que des trous ! ―


 Si Napoléon allait se lever « de son grand lit de pierre », si avec lui les vieilles légions...


.....Puis, que leurs canons verts,


Dans l'ombre illuminés d'une joie effroyable,
Hurlassent, haletants, leur salve formidable,
Leur cri tout enrhumé de rouille et seul capable
D'ébranler les échos tonnants de l'univers ! ―

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