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« Paris, 29 novembre 1890.


   Mon cher confrère,
 Voulez-vous avoir l'amabilité d'insérer la note suivante dans votre plus prochain numéro ?
 Remerciements et cordialités.

D. M. »


 Charles Morice prétend, dans le dernier Mercure, que le style de mon livre À Trépas, écrit il y a bientôt un an, est imité de Verlaine (de la prose), que je connais d'hier, et de M. Poictevin, dont je n'ai jamais lu une ligne.
 Mon devoir est de protester partout contre cette calomnie d'autant plus grave que la paternité des Coulisses du Boulangisme étant communément attribuée à Charles Morice, tous les honnêtes gens le tiennent pour bien renseigné.
 Mais je ne me battrai pas avec lui.

Dauphin Meunier.


THÉÂTRE LIBRE


 L'Honneur, comédie en 5 actes, en prose, par Henry Fèvre. — M. Henry Fèvre est un des rares jeunes écrivains qui (dans cette pièce du moins) continuent la convention naturaliste dans toute son intégralité. Or, cette convention, possible encore dans le roman — je parle du roman naturaliste en général, nom du livre de M. Henry Fèvre, que je ne lirai point avant d'écrire ce compte-rendu —, où la noient l'analyse des caractères, la notation des influences de milieux et des contingences, devient comme une turpitude au théâtre, lequel impose de présenter les faits sous leur angle saillant et sans trop de développement explicatifs. Et ce phénomène se produit, inévitable : là où l'auteur, d'après son procédé, est en somme simplement vrai, il paraît y avoir cynisme. Je veux bien croire à la possibilité, sinon au succès auprès du public, d'un théâtre réaliste tel que le conçoit M. Jean Jullien, et encore à la condition formelle que l'acteur abandonne totalement la tradition — ah ! la tradition ! — mais j'ai peu de foi au théâtre naturaliste, parce qu'il ne saurait se passer des défauts d'une école dont les qualités ne lui peuvent servir, et ne donne pas plus qu'un autre l'illusion du vivant. L'Honneur a donc le grand tort, à mes yeux, d'être construit avec le procédé naturaliste.
 D'ailleurs, on a beau crier, dans la presse bien pensante, contre la situation choisie : elle n'est pas seulement vraisemblable, mais vraie. Cet engrossement d'une jeune fille par un ami de la maison est chose assez commune ; la faiblesse du père Lepape n'est point si rare ; la vanité, l'égoïsme, et, pour tout dire, l'inconscience de Mme Lepape, ne forment guère exception ; quant à la rouerie ingénue (si ces deux mots sont accolables) de Cécile, il est indubitable que les exemples abondent — et jusque dans le théâtre classique !... Il est non moins certain que, dans le monde des Lepape,

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