Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 002 1891 page 116.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 002 1891 page 116.jpg

De MercureWiki.


d'hyacinthe dont les plus fiers caprices demeurent l'Automne, la Fille aux mains coupées, le Massacre des Innocents...
 Le Massacre de Maeterlinck oui certes, car il en était aussi, le petit Will aux épaules de czar.
 La Pléiade splendit sept fois. Chiffre fatidique et de l'azur. Puis chacun s'aventura dans la vie, vers les larmes, les ris, la chanson, le blasphème, c'est-à-dire existencer son œuvre.
 Nous nous sommes retrouvés plus tard, le jour de richesse triste où nos yeux épandirent leurs pierreries sur le tendre Mikhaël fermé dans les planches dernières tel qu'un héliotrope en un missel fantastique.
 Cependant il avait
  ... l'ineffable horreur des floraisons prochaines


 celui qui, de par la nature bellement avare, s'éparpille aujourd'hui dans les fleurs, ces fragiles patries du joli de nos chairs !...

II


 Célébrons Pierre Quillard d'avoir glorifié la Parole Sainte qui précéda l'onde, l'argile, le firmament et prosterna les ancêtres purs : souveraine puissance des temps abstraits du Solitaire. Les globes jaillirent grandioses du sonore parfum de l'Éternelle Pensée, comme ces féeries dont nous envahit le poëte qui chante en nos chemins ; c'est pourquoi les bras antiques tendirent leur gratitude vers le fils d'Ormudz.
 La contemporaine indifférence, hélas! verrouille les coquilles des tempes humaines. Le Honover est déserté. Grâces soient rendues à Pierre Quillard d'avoir lavé la statue souillée d'ironique mousse !
 Je présume tangibiliser l'impression de ma lecture ainsi : l'auteur de La Gloire du Verbe écrit avec une plume de paon trempée dans l'arc-en-ciel comme les ailes du sylphe de Pope.
 Ses poëmes tressés de sourires bruns ou de blond pessimisme dégagent un effet de pantoum. Il sait dextrement tresser son âme entre un canevas mythique, de la sorte il acquiert des droits imprescriptibles à l'intégrale propriété.
 En son décor éclate une honorable originalité. Le rendu, surfacier çà et là, est ailleurs généreusement massif.
 Mais pourquoi, dans ce domaine du décor, perçoit-il avec sa seule prunelle, non avec tous ses sens au balcon?
 Je m'arrête, de propos délibéré, à cette mesquine

Outils personnels