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arsouille dont on connaît la si j'm'enfoutiste dissertation, honneur du largonji platonicien, sur ό τι άν τυχώ au licencié ès lettres touranien des Blasphèmes, qui, dans sa « Réponse du Cyclope » :
manifesta clairement un état d'âme idoine à la compréhension du drame satyrique, pourquoi diable un éditeur intelligent (mais si, mais si, il s'en trouve encore) ne demanderait-il pas une traduction d'Aristophane ? Commenté par les amusantes reconstitutions de Rochegrosse — au besoin, on appellerait à la rescousse, pour Lysistrata, le phallomane Félicien Rops — l'ouvrage se vendrait comme du (Monté) pin.
Willy.
la vie grise : Le Vierge, par Alfred Vallette (Tresse et Stock). — V. page 167.
Le Curé d'Anchelles, par Georges de Peyrebrune (Dentu). — En lisant le Curé d'Anchelles, on se croirait en train de rêver devant l'un de ces beaux paysages peints selon la méthode du grand siècle pour des chambres à coucher de rois sévères ou des boudoirs de princesses vertueuses; et on ressent, au cours de cette rêverie de luxe, un plaisir secret qui peut aller, ma foi. jusqu'à l'attendrissement. Le roman ne sort-il pas de la légende héroïque ou des contes de fées? Considérer le roman comme un décor ayant le devoir d'offrir à un public généralement vil le spectacle de cette féerique richesse qu'on appelle la vertu, rien de plus fou... mais aussi rien de plus noble. Le Curé d'Anchelles est un prêtre chaste. Il aime une femme chaste et finit par se faire tuer à la place du fils de cette femme en un jour de guerre. Religion, amour, maternité, patriotisme, tout est sans défaillance daus ce livre exceptionnel, d'ailleurs d'une sereine beauté classique. Et pourquoi pas ? Ces ouvrages-là sont de plus en plus rares, ils ont leurs amateurs enthousiastes. Je ne parle pas ici de la