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De MercureWiki.


 Les Suppliantes d'Eschyle, drame lyrique en deux tableaux et en vers, traduit et adapté pour la scène par Paul Abaur (Marpon et Flammarion.) — Des trois tragiques grecs, deux sont d'habiles dramaturges, pleins de talent et de ressources, connaissant à fond le métier; Sophocle est un peu dur et amer ; Euripide, pour plaire a un public devenu pitoyable, se fleurit de sentiment, intercale dans telle sombre légende des amourettes et des galanteries, — ce qui rend insupportable son Iphygénie, non moins que l'adaptation de M. Racine(le père). Eschyle à écrit le Prométhée, la seule œuvre grecque qui soit redevenue adéquate à notre besoin, en littérature, de l'horrible et du fantastique, du rêve trouble et de l'inexpliqué. Sans avoir le même intérêt de mystère, les Suppliantes ont, néanmoins, une grande valeur tragique et lyrique : c'est faire preuve de hautes préoccupations d'art que de les adapter pour tenter, je suppose, la Comédie Française. Les traductions en vers ne me séduisent guère : on y prend trop de libertés, à moins d'une méthode spéciale, avec le texte: celle-ci vaut bien celles de M. Lacroix.

R. G.

CHOSES D'ART

 Voici que s'inaugure la fatale saison des expositions. A peine closes les salles de Durand-Ruel, où, parmi d'authentiques horreurs, on pouvait voir des Rodin, des Carrière (portrait de Verlaine) et un beau tombeau de femme de Bartholomé, ce sont les petits salons des cercles qui ouvrent leurs portes, l'Epatant, le Volney, sans compter l'Exposition des Aquarellistes, le tout encombré des coutumiers chefs-d'œuvre que l'on sait.


 Paul Gauguin vient de terminer un portrait à l'eau-forte du maître Stéphane Mallarmé. Nécrologie : Meissonnier, Chaplin — mais heureusement Pierre Petit et Fragonard vivent encore.


 Nous apprenons la mort de Théodore Van Gogh, le sympathique et intelligent expert qui s'employa tant pour faire connaître au public les œuvres des artistes indépendants les plus audacieux d'aujourd'hui, pendant les trop courtes années qu'il resta directeur de la maison Boussod et Valadon du Boulevard Montmartre.

G.-A. A.


Échos divers et communications

 Le Banquet du 2 février. — Il serait bien oiseux de narrer tout au long, après tant d'autres, la fête organisée par le groupe symboliste en l'honneur de Jean Moréas, et que présidait M. Stéphane Mallarmé. Toutefois, avant de publier la liste complète — ou à peu près! — des personnes présentes, nous noterons les toasts.
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