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 Or, où l'idée de patrie en tout cela ? — Comme M. Nestor, mais avec courtoisie au moins, L'Eclair, M. Edmond Lepelletier dans Paris, M. Antoine Salvetti dans Le Pays, M. Vielé-Griffin dans les Entretiens Politiques et Littéraires, déploraient donc à tort, implicitement ou apertement, que M. de Gourmont s'en prît à l'idée de patrie : ce n'est que presque exact. Mais encore, M. Octave Mirbeau n'imprimait-il pas naguère dans L'Echo de Paris, à propos de l'incident Renan-Goncourt, que les paroles attribuées à M. Renan décelaient — je reproduis de mémoire — « une hauteur de vues fort louable chez quiconque ne vit point dans l'atmosphère intellectuelle de M. Déroulède » ? Et M. Camille de Sainte-Croix, en son article précité de La Bataille, met le sentiment public de la partie : « Le récent débat soulevé par M. Renan contestant à E. de Concourt l'authenticité de certaine relation d'un dîner littéraire où l'auteur de la Vie de Jésus se serait élevé contre l'idée de patrie, a prouvé que l'étonnement public était non pas que M. de Goncourt eût arbitrairement rapporté ces choses, mais que M. Renan s'indignât de les voir rapportées. » Parlerai-je enfin de la Critica sociale, de Milan, qui s'empoigne avec l'idée de patrie et l'appelle « la carcasse d'un idéal putréfié » (3).
  Que de bûchers ! Que de potences !
  Mais M. Nestor lui-même risquerait fort d'être pendu, car le début de son article émane le parfum de cette hérésie qui nous vaut la hart. Il y semble déclarer : « Au fond, je suis parfaitement de votre avis ; mais on ne profère pas ces choses, sinon entre dilettantes — mes amis et moi pour tout dire — et surtout on ne les publie pas, parce qu'elles sont un danger public. » Opinion judicieuse à coup sûr, qui toutefois s'applique mal à notre espèce et à quoi il serait peut-être intéressant de répondre par un chapitre intitulé :

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