Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 002 1891 page 353.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 002 1891 page 353.jpg

De MercureWiki.


  Seigneur ! à toi tout ce que j'aime !
  De ma beauté qui s'admirait
  Que croule ainsi que d'un coffret
  Chaque charme, comme une gemme !


 Toi qui vidas le calice d'affront.
 De mes cheveux découronne mon front !

  Seigneur ! flagelle ta servante !
  De ses viles humilités
  Tresse à tes pieds ensanglantés
  Un tapis de douceur fervente !

 Toi qui souffris de notre orgueil mortel,
 Marche sur moi pour venir à l'autel !

Sous la croix de criants ciseaux s'est dégarni
Son front doux comme un bois que l'automne caresse;
Et marque d'une Loi que nulle ne transgresse,
Sur ce renoncement à jamais désuni
De ce monde, un linceul a jeté sa détresse.
Aux regrets qu'il suggère un glas de mort s'unit ;
Un rideau tombe ! Elle est à Dieu ! tout est fini!...
La bure a remplacé la robe pécheresse ;
Sous la coiffe de neige où son teint s'embrunit
Il semble que sa chair plus fine transparaisse,
Que rayonnent ses traits plus beaux de sainte ivresse,
Et que son œil brûlant d'un éclat plus béni
Se mire en le Très-Haut dont le triomphe dresse
Vers le lucide émail qui voûte l'infini,
Son soleil, globe d'or et de règne, aplani
En ostensoir d'amour sous son dais d'allégresse !


II

le nénuphar

A. Edouard Dubus.

Sous le blasphème en feu qu'un ciel grondant profère
Souillant d'écume la Lune qu'il dépolit,

La recluse repose. Un rayon furtif erre
Et plane sur ce pur sommeil enseveli
Dans l'ombreuse lourdeur de l'ardente atmosphère,
Et soufflant les parfums de l'Été vers son lit
La bouche d'un judas, traîtresse et thurifère
Comme un baiser d'amour, brûle son corps décent,
L'assiège, le dénude et l'induit à méfaire.
Son rêve hostile au mal que sa fièvre consent

Outils personnels