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Frigides harpagons de la chair abolie,


fossoyeurs d'enfer
aux ongles en fer,
submergez avec le Mort
éventé si fort
par les sonores plumes
des liturgiques enclumes,
submergez vite en la glèbe jolie
Mélancolie,
l'incube de folie
qui pourrit mes oliviers
sous son déluge d'éperviers !


Afin que gazouille un mois-de-marie
dans ma forêt guérie,
pour me repeindre à neuf comme un enfant
et pour sarcler à tout jamais le sordide olifant,
frigides harpagons de la chair abolie,
annihilez sous la glèbe jolie
l'incube de folie
qui pourrit mes oliviers
sous son déluge d'éperviers
Mélancolie
l'ensevelie !


Dès lors, les nymphes de mes yeux
verdelets
tariront leurs pierreries,
coquetteries.
des adieux
violets :
ma bouche, clavecin d'abeilles,
arborera les verbales corbeilles;
et les cloches,
malgré les pioches,
m'auront l'air de cabris
bêlant vers le lait, qui s'envole des abris
au vallon de mes espérances;
et je croirai, cloches d'égalité,
savourer une danse
émise par vos cornes d'abondance
ou boire des révérences
dans vos coupes d'éternité!


 Mon Âme est rentrée qui, silencieuse, s'accoude à la balustrade des cils, — et regardons la mer.
 Comme elle est sentimentale, on songe aux noyés qui marinent là-bas, avec dans l'œil un désir de rivage et de croix dernière. O ces poissons qui rentrent dans leurs bouches ! ces doigts où spère à jamais une bague

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