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porcherie ; ils mangent du gland et font caca des histoires morales; n'ayons pas-l'air, au moins, de jalouser leur industrie.

C. Mki.


 Zézette par Oscar Méténier(Charpentier)— Histoire dramatique et authentique du Voyage, ou mieux du monde forain. En somme, un roman intéressant dans le genre du roman pittoresque. Le livre débute par une scène fort habile et qui est bien faite pour désarmer tout un peuple de critiques grincheux. Un dompteur, le nommé Chausserouge, jette à ses fauves qui crèvent de faim un vieil usurier dont la dureté remplace à merveille le traditionnel morceau de cheval... Par çi par là s'ouvre, comme un myosotis au milieu des chardons, l'œil limpide et pur de Zézette, la fille de Chausserouge, qui a vu le crime et doit venger la morale. L'étude des mœurs foraines est faite avec des documents sérieux, et par instant on laisse le drame pour s'occuper de jolis tableaux peints d'après nature : la baraque des photographes, la roulotte des femmes algériennes, les grands théâtres du Voyage et leurs dessous, l'éducation de l'ours la Grandeur, si connu, ce bon ours, de tous les amateurs de la foire au Pain d’Épice !... Eh bien ! mais, j'aime mieux ça que l'éternelle psychologie : c'est plus propre.

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 Désarmement ? Parfaitement, par Henry Fèvre (chez tous les libraires: 25 cent.). — Fantaisie pleine de bon sens, dans laquelle l'auteur se raille des braillards du patriotisme et démontre la sottise, au point de vue social, des idées revanchardes. Il n'est pas mauvais que soient dites de temps à autres ces choses que pensent tant de gens.

A. V.


 La Peur de la mort, par François de Nion, Préface de Camille Lemonnier (Savine).— La vie d'un homme du monde intelligent ombrée par la terreur du grand X qu'est la mort. Le comte de Feysin-Cransac ne représente pas un névrosé. Il mène une existence normale et un naïf se contenterait de sa part de bonheur, mais différentes circonstances le font se pencher sur l'abîme, peu à peu l'abîme lui donne le vertige et finit par l'absorber. Il meurt d'avoir eu peur de mourir. Il ne s'agit pas d'un efféminé ou d'un fou, il s'agit d'un homme sain qui tombe naturellement pour s'être, un jour, trop penché... Ce roman est le livre qu'il fallait écrire sur ce sujet, et non pas une histoire quelconque, de parti-pris paradoxale. Solidement écrit, il se termine par des pages : Les Helminthes, qui sont les plus rationnelles explications de l'au-delà qu'un artiste philosophe puisse fournir. Une belle œuvre pour ceux que l'état de vivant, c'est-à-dire de condamné à mort, n'épouvante point.

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 Histoires d'Amour, par Pierre Bujon (Vanier). — Titre insidieux, quoique simple, car il évoquerait de ces choses croustillantes qu'une stricte morale réprouve... Mais qu'on se rassure : il est l'étiquette nullement fallacieuse d'une dizaine de nouvelles simplettes, écrites sans prétention, parmi

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