Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 003 1891 page 190.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 003 1891 page 190.jpg

De MercureWiki.


Guido Reni qui l'encombrent et à créer pour eux, comme on a fait pour les Le Sueur, une salle spéciale dans laquelle on aura la liberté de ne point passer? Dans la salle des Primitifs italiens, il y a cent tableaux remarquables, voisins du plafond, qu'il est impossible de voir, un Perugin, un Boticelli, un Paolo Uccello, etc., etc. Il n'y a pas un seul Jordaens en cimaise. Le Caravage du grand salon carré, malgré ses petites dimensions, est à trente mètres de hauteur. Enfin, et c'est le comble,le Louvre, si pauvre en maîtres allemands, ne possède en tout que trois Cranack: or, un de ces trois Cranack, facile à caser pourtant, puisqu'il n'a guère que vingt-cinq pouces carrés, est exposé... devinez où? — dans le Musée de la Marine!!!
 M. Rodolphe Kahn vient de faire présent au Louvre d'un panneau du xvime siècle représentant : Henri III en prière au pied de la Croix.
 Chez Boussod et Valadon.: Des Gauguin, Pissaro, Monet; le Meurtre, l'Assassiné, les Traînards, le Pendu, d'Henri de Groux.

G.-A. A.

Échos divers et communications


 La Statue de La Fontaine. — Un buste à perruque, une femme à ailes, un tas de bêtes variées avec les inévitables pigeons qui se bécotent, de la prose de M. Sully-Prudhomme et des vers de M. François Fabié : jamais plus naïves sottises ne furent coulées en bronze ou proférées par des bouches. A la banalité du monument a répondu la niaiserie des discours. D'abord M. Sully-Prudhomme dit : « En France, à coup sûr, personne ne toucherait impunément à la popularité de La Fontaine; ce serait un attentat au génie de la nation même, et nos écoles de poésies les plus révolutionnaires n'en ont pas affronté l'aventure. » A quoi bon, puisque nul ne le lit plus et que « le Grand Fabuliste » est entré à tout jamais dans la catégorie des pensums? Lamartine, pourtant, ne cachait pas son mépris pour le poète mesquin des_petites querelles de l'intérêt, et Hello, en son livre l'Homme, l'a sévèrement couché parmi les Horace et autres bassesses. Les Fables de La Fontaine, ces moralités en vers bancals, pas bien supérieures aux quatrains de M. de Pibrac, si vraiment le génie de la France est là-dedans, c'est qu'il est mince et capable de se loger en un bien petit trou. Voyons, est-ce que le génie de la Grèce est dans Esope le Phrygien ou le génie de Rome dans Phèdre? La Fontaine n'est qu'un poète de moyen génie qui, en un siècle tout en décor et en dehors, et avec cela le moins original peut-être de tous les siècles, trouva quelques jolis vers, de compagnie avec Théophile, Saint-Amant, le P. de Saint-Louis et très peu d'autres (quant aux

Outils personnels