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yeux vers elle, comme vers des montagnes dont on voit descendre la paix attendue...... Oh ! ne sois pas jalouse de ton Hylo ! Le jour de ta mort viendra à son tour, ta prison terrestre se réduira en poussière, ton enfant accourra te réveiller, toi aussi ; et ton premier regard dans le Ciel te dira que c'est moi, ton Hylo ! »
 Comme s'il redevenait mortel, il la baigna d'un regard d'amour ineffable, puis se dissipa en un éclair. — Et Méhalla ne regarda plus la tombe, n'y déposa pas les fleurs et s'en retourna pleine de pensées célestes, son œil pur fixé vers la Lune pâlissante.

Jules Bois et Henri Albert.


 (1) Ce poème, un des moins connus de Jean Paul, fut retrouvé dans ses écrits posthumes et publié par son gendre Fœrster dans la première édition des Œuvres complètes (1826-1838; 65e partie). D'après la date de 1794, date ajoutée de la main minutieuse de l'auteur, Hylo et Méhalla fut composé pendant un séjour à Hof, alors qu’Héspérus venait d'être terminé et que s'ébauchaient les premiers chapitres de Fixlein. C'est l'époque la plus féconde de la vie de Jean Paul, ― à la veille de son départ pour Weimar où il devait rencontrer Herder, Gœthe, Mme de Kalb et autres « dames de haute noblesse », son « académie érotique » et platonique. La sentimentalité l'attirait toujours davantage. « Je ne désire plus les satires mais les élégies, et mon âme est si lamentablement tendre qu'elle pourrait se nicher dans la poitrine d'une jeune fille de dix-sept ans et demi. » (Lettre du 19 août 1794 à un de ses amis.) ― N.D.T.
 (2) On sait que de la Lune, la terre apparaît 64 fois plus grande que la Lune ne nous apparaît à nous. Le lever d'un astre pareil doit être féerique. (Note de l'auteur.)

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