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imbaisés fleurissent entre les cornes d'or de la Diane jalouse. Nulle chèvre n'a brouté les lichens axilaires de ses branches nues, et le Faune ivre a délaissé pour la fente des frênes pervers l'hiatus impollué de son sexe gemmé d'ambres et de topazes... Apollon t'aurait plu, à toi ? Vois comme il est beau, et plus amoureux qu'un thyrse turgescent, qu'un chaton cambré d'où pleurent des larmes de pollen...
 — Oui, mais ce nimbe?



 « Oh! je t'aimerai! je t'aimerai, — lorsque le Dragon vert aura perdu ses cornes! »
 « — Qui a parlé, chère, est-ce moi, ou toi?
 — Oh! moi, quand je parle, c'est pour dire des choses à la portée de tout le monde. »



 Pareil à cet Almindor que poudra Eisen, je m'étends un peu sur l'herbe des coussins et je lui fais compliment de son teint très blanc.
 Un coup d'éventail sur les doigts me répond.
  « — Sommes-nous pas embarqués pour Cythère?
 — Nulle brise ne gonfle les voiles de soie mauve et nous n'avons point de rameurs.
 — Je vous l'assure, je ramerai, charmante Alcine, et vous régirez le gouvernail.
 — Ho! Je suis si peureuse. Une distraction...
 — N'en attendez pas de ma part!
 — Ho! je ne m'y risquerai! »



 Chez elle.
 Pendant que me troublent les enchantements de la Sonate que le hasard de mon doigt lui a désignée, je m'assieds, loin-d'elle, sur le sofa, les yeux fermés.
 « — ...Ah! Ce sont donc mes propres désirs qui t'ont déchiré? Voilà le premier trait, le premier cri, le premier sourire, le premier pleur, le premier doute... Elle fuit! Reviens, reviens! Reviens, la pourpre de ta robe ensanglante mes yeux, je vois le néant rouge où ma vie va sombrer, tout est rouge: ta bouche et ma chair dévorée! Ton sein fleuri de rouge fut doux et douloureux... Joies! c'était l'âpre rêve où s'écorche le cœur: sa bouche me parfume et ses cheveux m'effleurent! »
 Nuit: plus de notes, plus de lumière.

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