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sommes seuls et que miss Hadaly, elle-même, ne peut plus nous entendre.
 Il y eut un silence.
 « —Remarquez bien qu'ici, mon cher lord, vous m'avez placé sur le terrain passif et passionnel, strictement passionnel de la femme! Si vous transposez la question, oh! je m'exprimerai d'une toute autre manière. Si nous parlons d'une femme assainie, consacrée et justifiée par la dignité du devoir, la noblesse de la vie, l'élévation des espérances (et certes, sans même recourir aux exemples de l'Histoire Humaine, il en est un grand nombre encore sur cette estimable planète, bien qu'il tende à diminuer)— oh ! alors, dis-je, je me trouverais étrange si je n'inclinais pas un peu mon intelligence devant celles-là dont les flancs, tout d'abord, se déchirèrent pour qu'il nous soit permis de nous développer.... je ne puis me dispenser, même, de m'exalter un peu ici ! N'est-il pas de bonnes compagnes, de nobles mères? Il est des jeunes filles! Et ni les vierges d'autrefois, souriantes dans les flammes ou les supplices, sur la foi d'une parole, ni les héroïnes extatiques, au blanc pennon, libératrices des patries, ni les humbles femmes courbées sur les souffrants, les dénués et les abandonnés, ni toutes celles, enfin, qui sont inspirées par plus haut que l'instinct, non, celles-là n'ont rien à faire dans ce laboratoire, ni dans la question.... »
 Tout ceci fut dit par l'ingénieur avec une légèreté si affable, un air si avenant, sur un ton d'une élégance si paisible, que lord Lyonnel qui l'écoutait avec attention ne put lui répondre que par un excellent regard, — où le gentilhomme de race sans mélange et renforcée par les siècles réapparaissait. Mais le sentiment de son premier amour souillé l'emportant, lord Lyonnel rompit le premier le silence:
 « — Il me semble que je me trouve chez Raymond Lulle ou chez Flamel, au temps des souffleurs du moyen âge, et que nous cherchons à parachever

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