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 « Parce que, pour honorer ce dieu Frey, j'avais tué mon serviteur, dont la mort ne me rapportait rien, sa famille me poursuivit et me fit mettre au ban de l'Islande ; la honte fut sur moi parce que j'étais un dévot, que j'adorais un dieu, ce néant.
 « Les parents d'Einar me saisirent dans la nuit ; ils me trouèrent le jarret et y passèrent une corde ; ils me lièrent à un poteau et eurent l'audace de me proposer la vie, si je leur cédais tous mes biens.
 « Ces petites gens devaient être des sots ou des fous ; ils eurent l'audace de me proposer la vie, pouvant me tuer impunément. J'acceptai leur merci pour ne point mourir par les mains de ces hommes vils, et pour me venger d'eux, plus tard, à l'heure de l'occasion.
 « Ils donnèrent Adalbol à Sam, le cousin d'Einar. Ce Sam tua l'étalon de Frey et brûla le temple du dieu ; il n'en devint pas moins riche et considéré ; pour réussir, il n'est pas besoin d'être pieux.
 « Moi, je dus me réfugier dans une hutte, au milieu d'un marais. J'étais comme un corbeau, lorsque la paix règne et qu'il n'y a pas de combats ; j'avais mérité un tel sort par ma dévotion stupide.
 « Je passai ainsi des années, un nombre d'années non calculé ; les années sont longues pour le banni couard qui regrette un bonheur perdu ; elles sont rapides pour celui qui guette sa vengeance.
 « Dans l'ouragan de la nuit, au milieu de la tourmente, j'essorai vers Adalbol comme un aigle de mer ; la voix âpre du vent hurlait ; ma poitrine n'a pas respiré une plus belle tempête depuis que je vins de Norvège, à quinze ans, avec mon père Hallfred.
 « Nous les surprîmes dans le sommeil et nous égorgeâmes tous les hommes, à l'exception de Sam : lui, je l'accablai de coups, je lui fendis la cuisse et la traversai d'un lien, pour le fixer à ce même

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