Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 005 1892 page 111.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 005 1892 page 111.jpg

De MercureWiki.
Version du 17 avril 2014 à 17:47 par Admin (discuter | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)


inhabitées. Au-dessus de chaque porte pendait un bonnet de nuit et des entraves pour les pieds, et des gardiens se tenaient au seuil. Je m'arrêtai devant un perron, saluai un de ces hommes et dis :
 - Je désire une maison, car le soleil de midi est ardent, je suis las ; tous mes amis sont assis entre leur femme et leurs fils. Pourquoi ne pourrais-je pas, moi aussi, avoir ma maison ?
 Alors l'homme, qui se tenait devant la porte, rit d'un rire que je ne compris pas et dit :
 - Tu as raison : pourquoi ne pourrais-tu pas toi aussi, avoir ta maison! Tu prendras celle-ci. Mais d'abord va sur la grande place et assiste au service divin avec le peuple.
 Je m'en allai sur la grande place où je trouvai une foule assemblée, le nez dans la poussière, adorant une parhélie qui, terne, apparaissait au ciel. Lorsque je regagnai la longue route qui encercle la terre, je vis de loin l'homme rire à mon approche, rire du même rire que je ne pus expliquer.
 - Maintenant, te voilà libre d'entrer dans là maison, de la considérer comme ta propriété; mais d'abord laisse-moi mettre les entraves à tes pieds et le bonnet de nuit sur ta tête.
 Et il s'esclaffa encore, et soudain je vis clair dans son rire : je tenais le ver qui se tordait au fond. J'en connais trop bien l'espèce, il appartenait à la grande famille de la joie maligne.
 J'arrachai de ses mains les entraves et le bonnet de nuit et les lui jetai à la figure; et je me détournai de la longue route qui encercle la terre, et qui se déroulait devant mes yeux comme un blanc ténia gigantesque détaché de l'ordure d'un monstre.

VII


 Je vois ces yeux, partout où je vais, partout où je m'arrête, en toute chose, et en tous.
 Au-dedans des villes populeuse et en dehors,

Outils personnels