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mal, le bustes ne ressemblent jamais, les statues posent en des attitudes dont rougiraient les malheureux qu’elles « restituent ». Quant aux interviews, maint sujet de M. Huret, si scrupuleux pourtant dans son Enquête, ressentit à lire le chapitre qu’il avait « parlé » le même plaisir, ou, selon l’humeur, le même dépit qu’on éprouverait à reconnaitre un esprit orienté à peu près comme le vôtre, avec qui l’on aurait même quelques communes habitudes de pensée ; — et le mois dernier Jean Moréas me confiait que l’Anglais Moore était un garçon tout à fait charmant, qui avait eu cependant le tort de l’accommoder d’étrange sorte dans ses Confessions.
 Mais si l’on admet le genre d’ouvrages auquel appartient le Hollandais à Paris, quoi lui reprocher ? Outre les noms « obscurs » cités déjà, on y voit figurer MM. Georges de Porto-Riche, Ernest Raynaud, Alphonse Allais, Maurice Donnay, Aristide Bruant, Claude Monet, Léon Cahun : de la confusion, sans doute ; mais un volume sous-titré Sensations de Littérature et d’Art n’est pas un livre de critique raisonnée ou de discussion méthodique ; et, si l’on peut regretter que tel portrait manque à la galerie, M. Byvanck est fondé à répondre qu’il le regrette tout le premier, mais que son unique souci fut de rassembler les souvenirs et les impressions que lui laissèrent d’eux, lors de ses promenades dans Paris, ceux que les circonstances avaient placés sur son chemin, sans qu’il les cherchât. Qu’on ne le soupçonne point, au surplus, d’avoir découvert Baruch. Longuement, à plusieurs reprises, il nous entretient d’un des esprits les plus intéressants de notre époque, et qui a jusqu’à présent négligé de faire parler de lui autrement qu’à propos d’un livre de qualité rare, Cœur double : j’ai nommé ce Marcel Schwob si mal avec les nerfs de M. Jan Ten Brink. Le Hollandais à Paris nous rapporte l’appréciation, peu connue, de M. Maurice Barrès sur le théâtre contemporain, et sa conception d’un théâtre à venir. Il nous révèle les études historiques de M. Léon Cahun. Il nous initie à quantité de détails inédits sur l’art, les idées et l’intimité de jeunes gens à qui la célébrité viendra peut-être demain. Et M. Byvanck, dit M. Anatole France, « doué de ce sens héréditaire du vrai qui anime tout l’art hollandais, découvre et dépeint avec l’exactitude d’un Téniers les coins littéraires de la capitale, cafés, brasseries, et la maisonnette rustique

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