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Fernand Mazade, Pierre de Labaume, Joseph Desgenèts, Léon Dequillebecq, etc. — Puis Lilit, de Gabriel Dante Rossetti, texte et traduction.
 Nouveaux confrères: Revue Jeune (51, rue Monsieur-le-Prince. Mensuelle. Dir. Maurice Pujo; Réd. en chef: Gaston Dancienes): entre autres choses, un bon article de M. Maurice Pujo. — La Jeune France, Journal littéraire et politique, Organe des Etudiants (61, rue du Cardinal-Le-moine. Hebdomadaire).

A.V.


CHOSES D'ART

 Nous avons parlé, dans le dernier numéro, des Mays de Notre-Dame, ou tableaux que, de 1630 à 1701, la corporation des Orfèvres offrit annuellement au Louvre; depuis, quelques-uns furent donnés à des églises, à des musées de province; mais la plupart sont toujours roulés, à la poussière et à l'humidité, dans un grand magasin situé exactement sous le dôme central du palais (1). Il est possible que leur valeur soit médiocre; il est possible aussi que telle de ces toiles soit fort intéressante; l'incompétence de l'administration du Louvre est notoire; elle a un faible connu pour la mauvaise peinture; si on ne peut la rendre responsable de l'effrayant quantité de Guido Reni et de Carrache qui encombre le Musée, c'est pourtant sa faute si on les voit si bien; elle les expose aux meilleures places et relègue à six mètres de haut des toiles que le nom du peintre seul qualifie de curieuses, — mais nul ne les verra jamais. Il faut bien reconnaître aussi que le Louvre est peut-être, de tous les palais de l'univers, celui qui convenait le moins pour un musée de peinture; les galeries sont en hauteur; elles devraient être en longueur, afin que tous les tableaux fussent également à portée de l'œil. Tel qu'on l'a organisé, le Louvre n'est pas une exposition de tableaux, ce sont des murs ornés de tableaux. Dans ce genre, la grande salle des portraits est stupéfiante: on dirait une collection de timbres-poste collés sur les murs par un maniaque du dernier degré.
 En l'actuel état des choses, — et la Démocratie bourgeoise ne livrant son bon argent que pour faire des canons ou décerner des prix aux jokeys de l'Institut et aux académiciens du Turf, — ou pourrait néanmoins organiser au Louvre un vrai musée, en ouvrant une salle nouvelle où seraient exposés, à tour de rôle, toutes les toiles maintenant invisibles, à tour de rôle, toutes les toiles maintenant invisibles, qu'elles soient mal placées ou pas placées du tout. Mais ce serait trop simple, — et sans doute pas assez administratif...

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