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Lemaître, n'a pas ombre d'érudition, et pourtant, quoiqu'elle parle d'étrangers qui lui sont presque des inconnus, elle est juste que c'est un charme et jusque dans les nuances des idées: « Armand de Pontmartin, dit-il, ne laisse rien qui puisse lui survivre. Avec lui, ses Causeries sont mortes. De son vivant, cette espèce de Marquis de la Seiglière de la critique littéraire faisait plaisir. Égaré dans la société nouvelle, il ne la comprenait, ni ne la voyait guère telle qu'elle était. Il la jugeait selon les critères d'un autre siècle, mais sa parole facile, plaisante, claire et élégante était une compensation. Il parlait des faits de la journée et pour cela il intéressait. » — « Alphonse Daudet, écrit-i1 dans un autre chapitre, est le Sardou du roman. Presque tous ses travaux sont, pourrait-on dire, le diagnostic de quelque curiosité maladive du public parisien. Or Daudet sait que la moitié du public européen, grâce aux chroniques des journaux, est pris, lui aussi, plus ou moins profondément, de la même curiosité malsaine. Le coup tiré sur Paris se répercute donc aussitôt à des milliers de lieues loin de Paris. Et Daudet ne s'est trompé qu'une fois, avec l’Évangéliste. » Il faudrait traduire encore ses considérations sur Jules Sandeau, qu'il appelle bien joliment, un écrivain clair de lune ; sur Émile Augier, dont il admire les grandes œuvres en regrettant trop de Gabrielle, trop de Paul Forestier; sur M. Edouard Rod, auquel il reproche de faire, au détriment de l'art, la part trop belle a la psychophilosophie ; sur M. Henry Becque enfin. Il admire comme il convient Les Corbeaux et La Parisienne et dit, avec raison, que la représentation de ses pièces seront plus tard « des dates mémorables dans l’histoire de l'art dramatique moderne ». Mais j'ai hâte d'arriver aux pages sur les œuvres et les auteurs dont je vous parlais en commençant. Après avoir répété l’intérêt et l'influence qu'eut en Italie le naturalisme français, M. Capuana se demande si le spiritualisme, le symbolisme ou le décadentisme ― car il hésite entre ces différentes appellations — semble promis à de si glorieuses destinées. Il en doute, mais ajoute en italien grécisant: « D'ailleurs, s'il y a des roses, elles fleuriront. Et puis, ce n'est pas un mal de donner un coup d’œil à ce que l'on va tentant autre part. L'expérience apprend. » Alors rapidement, d'après Charles Morice et d'autres esthéticiens qu'il ne nomme pas, M. Capuana cherche

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