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à résumer les théories du Théâtre d'Art et du Théâtre Libre. A propos de ce dernier, il a tort de nommer un arrangeur de spectacles dont on ne doit parler que dans les compte-rendus des tribunaux, mais il a raison de signaler la concordance entre les efforts des George Ancey, des Pierre Wolf, de Paris; et des Hauptmann, des Sundernann, de Berlin. Il y aurait, sur ce point, toute une étude à faire; je la signale à qui de droit, des pièces comme l’Honneur, de Sundermann, méritant plus que notre curiosité. Comme exemple du Théâtre d'Art, il nomme Chérubin, de M. Morice, « qu'il n'a pas lu et dont il ne peut parler » ; la Fille aux mains coupées, de M. Pierre Quillard, « qui plait par l'étrangeté de la conception et par l'excellence de la forme »; et Madame la Mort, de Mme Rachilde, dont, au cours d'une analyse aimable, il traduit un fragment de la scène du second acte, entre Paul Dartigny, Lucie et la Femme voilée. L'étude se termine par des considérations coupées de citations sur l'Intruse et les Aveugles, de M. Maurice Maeterlinck. Voici la conclusion : « A observer ces différents ouvrages, on remarque bien clairement une confusion entre la poésie lyrique et la poésie dramatique, comme si l'on tentait d employer dans un art les moyens d'un autre. Les symbolistes citent Eschyle, Shakespeare, Molière parmi leurs prédécesseurs. Mme Rachilde avait, probablement en mémoire les fantômes de Banco et du roi de Danemark lorsqu'elle imagina le personnage voilé de Madame la Mort. Sans doute, Maeterlinck a cru faire du Shakespeare en notant les sensations d'où naît la terreur de l'inconnu. Et les caractères ? et les passions ? et le choc qui produit les catastrophes vraiment tragiques? Eschyle, Shakespeare, Molière s'en occupaient avant tout. Le fantôme qui apparaît sur l'esplanade du château d'Elseneur n'est pas une hallucination objective, mais c'est pour ainsi dire un être de chair et d'os. Il veut que le crime dont il a été victime soit puni, il vient demander vengeance. Hamlet ne sachant rien ne peut, par conséquent, se créer l'hallucination du fantôme de son père... Quant à la terreur de l'inconnu, plus qu'une sensation, c'est un sentiment qui peut devenir, si l'on veut, un moment de l'action dramatique mais qui ne saurait, comme semble le prétendre M. Maeterlinck, constituer toute l'action, tout le drame... Ah, avant de s'aventurer à la recherche

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