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De MercureWiki.


cette traduction est une pure parodie; l'Intruse est un peu moins massacrée que la Princesse Maleine, mais l'opérateur semble n'avoir compris le texte français que par à peu près.

R.G.

 De Branche en Branche, par Achille Grisard (sans éditeur). — Des vers pleins de bonnes intentions, mais qui s'en tiennent là. Sous prétexte de morigéner les décadents:
 Symbolistes divers, décadents extatiques,
 Restez dans vos brouillards et dans vos songes creux,
l'auteur nous inflige toute la séquelle des vieux clichés :
 Pégase d'un seul bond escaladant les cieux...
 L'amant farouche et fier de la Muse aux doigts roses...
  Vos fils sauront vaincre ou mourir en braves...
   Oui, je pleure comme un enfant...
 Elle avait des yeux bleus, portait un nom de fleur...
  Les bois sont remplis de frémissements...
     ... et le vieux maître
 Qui nous montra toujours le chemin de l'honneur...
 Dans une seule pièce, je remarque : les grands bois, cueillir des roses, des oiseaux bleus, lointaines grèves, joli printemps, couleur du Temps, courir dans les bois; les filles, les garçons, la terre étrangère, les ronces des buissons, la forêt mystérieuse, les blancs muguets, c'est toujours la même histoire, une autre patrie ; j'ai souffert, j'ai pleuré ; une idylle flétrie. Vive la simplicité, sans doute, mais vive la jeunesse : et tout cela c'est bien vieux. Dans ce volume, une pièce passable : Usine abandonnée, et une pièce bien : En pleins bois, où se trouve un joli effet de crescendo-diminuendo finissant sur un vers élégant agréablement amené. Mais quand, dans tout un volume, il n'y a qu'une pièce à citer... on ne la cite pas.

L. Dr.

 L'Année fantaisiste, par Willy (Delagrave).— M. Willy, que les Gaietés de Grosclaude empêchent évidemment de dormir, nous régale d'un bouquin d'articles; il a visité lui aussi le Pays du Mufle, et de ses impressions au jour le jour cuisine une Revue des douze mois avec couplets, calembours jeux de mots en plusieurs langues. Lecture facile, même en omnibus, honnête, et ne donnant point la migraine; dessins d'Albert Guillaume (un amour de chien, page 10, qu'on voudrait voir suspendu à de notables derrières).— J'observe d'ailleurs que M. Willy ne se gêne nullement pour servir à ses lecteurs deux où trois fois la même blague, et en accueille de bien vieilles, l'histoire du dentiste-assassin, entre autres, qui traîne depuis combien de lustres dans l'Almanach des 36.000 drôleries.

C. Mki.

 Chansons poilantes, par Alcanter et Saint-Jean (au Nouvel Echo, 19, rue Cassette). — Pour moi, je préfère m'en prendre à M. Willy ; discutailler avec des chansonniers — littérairement les derniers des êtres — laisserait croire que nous sommes aussi bêtes qu'eux; si l'on m'écoutait, ils

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