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sabine

 Ta langue pour ce mot sera bien tost couppée.

epicharis

 Que deuroit-on coupper à Sabine Poppée ?


 La réplique, brutale et populacière, eût écorché les lèvres des poètes qui vinrent par la suite : mais nulle périphrase non plus n'aurait mieux signifié le caprice de ventre qui ruait Néron Vers Poppée.
 Ainsi le sire de Soliers saisit impérieusement, comme Hugo et comme Orphée, toute la lyre. Mais il ne chantait point « à l'usage de tout le monde » . Et il avertissait le lecteur que, « s'il y a ici de mauvais vers, ils ne sont pas toutefois de la Iuridiction des esprits vulgaires ». Il fut puni vivant par la misère, et mort par le mépris, d'une aussi insupportable témérité; on l'injuria par delà la tombe pour avoir proclamé la suprématie du Verbe, et seul, par un hasard inouï, M. de La Mesnardière, qui lui succéda à l'Académie, trouva, sans avoir prononcé son nom, l'unique louange qui pût flatter sa mémoire : « Les lauriers et autres arbres qui jouissent comme eux d'une verdure perpétuelle sont infructueux et stériles, et les livrées qu'ils portent de l'Immortalité sont la noble raison qui les prive de la fécondité des autres plantes.»

Pierre Quillard.


 (1) Voir Mercure de France, juin.
 (2) Le Page disgrâcié, où l'on void de vifs caractères d'hommes de tous tempéraments et de toutes professions, par M. Tristan L'Hermitte. — Paris, 1643. — Une autre édition, parue, deux ans après la mort de l'auteur, en 1657, chez André Boutonné, contient des remarques fort précieuses, qui donnent la clé du roman.
 (3) Il faut un peu se méfier de cette généalogie. Elle pourrait bien avoir été inventée par le frère cadet du poète, Jean-Baptiste l'Hermitte, qui fut un assez pauvre diable, lui aussi, mais un généalogiqte vénal. A propos d'un livre de ce J.-B. L'Hermitte (La Toscane Françoise et la Ligurie Françoise, Arles, 1658), Guichenon écrivait à Antoine de Ruffi, « L'Hermitte de Soliers, dont la plume est vénale s'il en fut jamais..... Dans une République bien ordonnée, on devroit défendre d'écrire à des gens faits comme cela. » Cf. Paull Allect, Recherches sur la vie et sur les œuvres du P. Claude Fr. Menestrier, pp. 31-32 (note).
 (4) Gamineries.
 (5) Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l'Académie française dans leurs réceptions et en d'autres occasions différentes depuis l'establissement de l'Académie jusqu'à présent. Paris, 1692.
 (6) Cf. pour la seconde partie de la vie de Tristan: Pellisson, Histoire de' l'Académie françoise. — D'Olivet, Histoire de l'Académie françoise. — Les frères Parfaict, Histoire générale du Théâtre françois. — L'abbé Goujet, Bibliothèque françoise. - Bayle, Dictionnaire Historique.
 (7) C'est le substantif relent pris adjectivement.
 (8) Cf. F. Brunetière. Conférences de l'Odéon.
 (9) M. Brunetière a indiqué rapidement quelques-uns des emprunts faits à Tristan par Corneille et Racine.

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