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car comment un homme pourrait-il procéder à la fois de son père et de son grand-père ? »


 Soudain des pas ont retenti et des bruits d'armures, et paraissent dans l'église quelques phalangites sanglants et poudreux entourant un grand soldat d'aspect auguste. Les Moines tombent à genoux : « Gloire au Sébaste ! Gloire au..... » Mais d'un geste brusque, l'homme casse les litanies augustales.


 « La Ville halète, la Cité agonise, le temps est bien choisi, prêtres, pour vos disputes ! Tais-toi, Théodore, le son de tes paroles me lèverait le cœur. Cinquante-quatre monastères à quatre cents moines, tous adultes, tant de combattants ! Tais-toi, te dis-je ! Soldat je suis et je reste ! Il me faut retourner sur la brèche....


 » J'ai soif. Eutychès, Nestorius, fous, dans une heure, l'infidèle aura tranché ces questions et d'autres encore ! Êtes-vous aveugles que vous ne voyiez les morts ou sourds que vous n'entendiez la canonnade ? Ah misérables, misérables, c'est par vous que la chose publique sombre. Qu'as-tu à répondre, Théodore ? je meurs de soif : à boire !


 » Et rien à faire ! Si je voulais enrôler de force ces tondus, la plèbe me déchirerait dans le cirque ! Tant de combattants ! Ah les Latins ont motif à rire ! Allons, mes hétaires, laissons-là cette moinaille. Aux remparts ! je ne veux pas mourir sans tuer quelques circoncis encore. »


 Le cliquetis des armes s'est éteint dans l'éloignement, et l'higoumène Théodore reste perdu dans ses réflexions comme s'il n'avait pas vu le Sébaste. De vieux moines enhardis mâchonnent des injures : « Œil de basilic, ordure de Rome, barbare plus stupide qu'un de ses Varangiens ! » Mais l'higoumène se redresse :

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