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speculum omnis ornamenti sui et amplexionem omnis creaturae suae.
 Unde, o Salvatrix, quae novum lumen humano generi protulisti, collige membra filii tui ad coelestem harmoniam.

 (O tige, diadème du roi de pourpre, ton jardin est pareil à une forteresse ;
 Tes frondaisons ont fleuri en une haute prévoyance, alors qu'Adam devait produire tout le genre humain.
 Salut, salut, de ton ventre une autre vie est issue, autre que celle dont Adam avait dépouillé ses fils.
 O fleur, tu n'as pas germé de la rosée, ni des gouttes de la pluie, et l'air n'a pas plané autour de toi, tu es née sur une très noble tige par l'œuvre de la divine Clarté.
 O tige, ta floraison, Dieu l'avait prévue dès le premier jour de sa création et son verbe te fit surgir toute en or, ô très louable vierge.
 Oh ! qu'il est grand dans ses forces le flanc de l'homme, d'où Dieu tira la forme femme, miroir de ses divines parures, résumé de toute sa création...
 Donc, ô Salvatrice, qui as porté la nouvelle lumière du genre humain, rassemble les membres de ton fils dans la céleste harmonie.)
 « Dieu mit au centre du monde une âme qu'il propagea en toutes ses parties », avait écrit Platon dans le Timée. Un philosophe scolastique du XIIe siècle (celui qui divisait physiquement le cerveau en trois lobes communiquant ensemble par un caroncule semblable au bout de sein d'une femme, uberis capiti), Guillaume de Conches, reprend et christianise l'idée platonicienne par ce mot très simple et très beau : « Le Saint-Esprit est l'âme du monde. » Opinion dont l'origine n'aurait pas été condamnée par tel père de l’Église, saint Ambroise, qui insinuait : « Les païens ont parlé du Saint-Esprit en de certains termes voilés, per umbram quamdam ». C'est, semble-t-il, le même Ambroise

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