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chaussure se trouvait de vente en toute saison : qu'on en usait davantage même durant l'hiver ; que les cordonniers, par une manœuvre déloyale, poussaient la voirie à jeter du sel sur la neige et faisaient détruire plus rapidement, de la sorte, les semelles du pauvre monde. — Il n'en est rien, décidément ; M. Verpillon voudrait du beau temps toute l'année.
 — Ah ! Monsieur... Si nous avions un gouvernement convenable... Une municipalité soucieuse de nos intérêts... Voilà, nous avons un gouvernement qui ne fait rien pour le commerce... Dans une ville comme Paris, où les étrangers se donnent rendez-vous de tous les points du monde... Hein ! de tous les points du monde !... on devrait couvrir les rues, l'hiver... couvrir les rues... Je le disais ce matin encore chez Mativois, à l'absinthe... On devrait couvrir les rues... Des toitures de verre... Sitôt le soleil, on ouvrirait...
 Il m'effare, M. Verpillon-Plantin ; pourtant j'objecte :
 — Et la neige ?
 — Quoi, la neige ! On la ferait fondre... De l'eau chaude, de la vapeur, par des tuyaux... Avec les progrès de l'industrie, allez... Parlez donc de ça, vous qui êtes dans les journaux...
 — Permettez ! les rues seraient couvertes... Il ferait froid quand même !...
 — On mettrait des calorifères, Monsieur, des calorifères... Bien sûr, il ne faudrait pas demander l'impossible... Les grandes voies, les Boulevards, l'Avenue de l'Opéra, enfin le centre du commerce... Pour le reste, les petits quartiers... Il faut que le grand commerce vive d'abord...
 Et M. Verpillon-Smith-Plantin fils et Cie lève le bras sur la rougeur du ciel occidental ; sa prise entre les doigts, il a le geste de donner une tape ; comme les balayeurs ont terminé devant sa porte, il retourne vers les bottes à l'écuyère, les escarpins vernis, les mules écarlates, si appétissantes, en ajoutant :

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