Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470

Notice: Undefined index: header in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 222

Notice: Undefined index: footer in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 223

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowIPs in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 429

Notice: Undefined variable: wgProofreadPageAllowQ4 in /home/formationn/www/mercurewiki/extensions/ProofreadPage/ProofreadPage.php on line 431
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 095.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 095.jpg

De MercureWiki.


 .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .     .  « ... N'était-ce point un spectacle fait pour étonner, ces œuvres où il ne glorifiait que les petits et les misérables, et qui n'allaient point à la foule, à l'immense peuple illettré ? Seuls, les poètes, les artistes, en sentaient le fin et puissant travail, les difficultés vaincues, la hautaine réussite. Il était un maître, il tenait tout un coin de notre littérature, il avait sa griffe de lion qui marquait chacune de ses pages. Dans cette petite maison de Sèvres, si simple, vivait à l'écart du grand public, adoré des seuls fidèles de la parfaite littérature, un des écrivains les plus personnels et les plus probes de la seconde moitié de ce siècle. »


 Léon Cladel avait de grandes sympathies et de ferventes admirations parmi la jeunesse lettrée. Mais pourquoi des gens qui n'en avaient point reçu mandat — et des moins autorisés — ont-ils à propos de cette mort parlé ou écrit au nom de la jeunesse littéraire ? Nous désavouons véhémentement les inepties dont ils composèrent leurs maladroits panégyriques.
───────────

 18 août.
 Mon cher Vallette,
 Ceux qui ont lu ma bibliographie sur Comic-Salon savent avec quelle politesse, et quelle indulgence aussi, j'ai traité la personne de M. Willy. Ces quelques lignes m'ont valu des insultes de la part de ce monsieur. Supposant qu'il avait contre moi quelque haine et qu'en tout cela il ne cherchait qu'une affaire, P.-N. Roinard et Albert Aurier, nos amis communs, allèrent lui demander en mon nom soit une rétractation, soit une réparation. Il me refusa l'une et l'autre, s'expliquant dans une lettre à mes témoins, laquelle est un surcroît d'offense et contient, entre autres passages, celui-ci : « Les mépris de ce jeune homme n'ayant à mes yeux qu'une importance infinitésimale, j'aurais pu les négliger s'il n'avait cru devoir choisir, pour y loger sa première mercuriale, une publication à laquelle je collabore et précisément un fascicule qui contenait quelques pages signées de mon nom. »
 Jugez, mais passons.
 Je laisse aux gens de loyauté et de bonne éducation le soin d'apprécier la conduite de M. Henry Gauthier-Villars dans cette affaire, dont le dénouement a eu lieu dans un poste de police, où procès-verbal fut dressé contre moi pour avoir égaré ma canne dans l'œil bleu de mon trop timide adversaire.
 Je tenais à dire ces choses. Maintenant, je ne parlerai plus de M. Willy.
 Mon cher ami, je vous serre la main.
 Julien Leclercq.
 Je n'ai pas ici à prendre parti, mais je trouve dans le passage précité de la lettre de M. Gauthier-Villars aux témoins de M. Leclerq une inexactitude que je dois relever. Le principal grief de M. Gauthier-Villars consiste, d'après cette lettre, en ce que M. Leclerq aurait choisi, pour y publier la bibliographie de Comic-Salon, un fascicule où lui-même signait un

Outils personnels