Warning: Parameter 3 to pr_pageQuality() expected to be a reference, value given in /home/formationn/www/mercurewiki/includes/parser/Parser.php on line 3470
Page:Mercure de France tome 006 1892 page 117.jpg - MercureWiki

Page:Mercure de France tome 006 1892 page 117.jpg

De MercureWiki.
(Différences entre les versions)
Ligne 8 : Ligne 8 :
 
<br />{{gap}}En 1828, il vint en Angleterre pour conquérir le grade universitaire de M. A. (''Master of Arts''). Après un très court passage à Oxford, dans cette intention, il retourna àGœttingue, qu'il habita deux ans encore.
 
<br />{{gap}}En 1828, il vint en Angleterre pour conquérir le grade universitaire de M. A. (''Master of Arts''). Après un très court passage à Oxford, dans cette intention, il retourna àGœttingue, qu'il habita deux ans encore.
 
<br />{{gap}}Beddoes se retira en Bavière, à Wurzbourg (1831). Il considérait sa tragédie comme terminée et parlait de la livrer au public. Il écrit à ce propos : « Je m'y suis pris à vingt fois pour la bien copier ». Il en avait laissé le manuscrit à son ami Kelsall, qui en surveilla l'impression. Mais celui-ci conseilla quelques modifications à l'auteur... Beddoes connut, à cette époque,
 
<br />{{gap}}Beddoes se retira en Bavière, à Wurzbourg (1831). Il considérait sa tragédie comme terminée et parlait de la livrer au public. Il écrit à ce propos : « Je m'y suis pris à vingt fois pour la bien copier ». Il en avait laissé le manuscrit à son ami Kelsall, qui en surveilla l'impression. Mais celui-ci conseilla quelques modifications à l'auteur... Beddoes connut, à cette époque,
----
+
----<noinclude>
{{smaller|(i) De ce dernier il écrivait que, mené à bonne fin, il pourrait causer « quelque amusement aux hommes et aux ânes » (février 1824).}}<noinclude>
+
 
</div></noinclude>
 
</div></noinclude>

Version du 27 novembre 2014 à 13:49


et qui eut un certain retentissement dans le monde littéraire.
 Depuis, Beddoes ne fit jamais imprimer rien de ce qu'il écrivait. Ses œuvres durent de paraître — après sa mort — au dévouement de M. Thomas Forbes Kelsall, un jeune avocat qui lui avait été présenté lors d'un séjour à Southampton. Les quelques mois passés dans cette ville furent employés à ébaucher deux tragédies jamais achevées : The Second Brother et Torrismond.
 Vers cette époque mourut Shelley, dont Beddoes fut un des premiers et des plus fervents admirateurs. Il s'occupa de réunir les écrits inédits du grand écrivain, — et par ses soins furent publiés les Posthumous Poems de Shelley. Beddoes reprit ses travaux personnels. Il commença deux drames romantiques: Love's Arrow Poisoned et The Last Man (i).
 Appelé à Florence auprès de sa mère, gravement malade, il la trouva morte en arrivant. Il demeura quelques semaines en Italie, revint à Clifton avec ses sœurs, et se livra à l'étude de la langue allemande. Sous l'influence des écrivains allemands, Beddoes conçut le projet d'une « tragédie gothique », — et c'est probablement le désir de s'imprégner parfaitement de l'esprit germain qui lui fit entreprendre le voyage d'Allemagne. Il se fixa à Gœttingue, où le savant professeur Blümenbach devint son intime ami. Cédant à ses sollicitations, le littérateur abandonna momentanément son art pour la médecine. Cependant, chaque jour il employa quelques heures à sa tragédie: The Death's Jest-Book ...
 En 1828, il vint en Angleterre pour conquérir le grade universitaire de M. A. (Master of Arts). Après un très court passage à Oxford, dans cette intention, il retourna àGœttingue, qu'il habita deux ans encore.
 Beddoes se retira en Bavière, à Wurzbourg (1831). Il considérait sa tragédie comme terminée et parlait de la livrer au public. Il écrit à ce propos : « Je m'y suis pris à vingt fois pour la bien copier ». Il en avait laissé le manuscrit à son ami Kelsall, qui en surveilla l'impression. Mais celui-ci conseilla quelques modifications à l'auteur... Beddoes connut, à cette époque,


Outils personnels