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bu dans la salle ; des gens s'enivraient peut-être à l'instant le plus captivant de l'expérience.
 Il serait préférable de ne pas admettre le public en ces endroits où il ne fait que gêner ; on laisserait seulement entrer un petit nombre de personnes instruites, en leur recommandant l'immobilité et le silence. Au temps présent, on se croirait au cours du spiritualiste Caro : jusqu'à des dames, et en grand nombre, très élégantes, très bavardes, agitant leurs éventails. La science doit-elle se borner à réjouir de pareilles caillettes?
 La course de taureaux se décompose en trois temps : dans aucun de ces trois temps, la loi de Weber ne m'a paru s'appliquer.
 Dans le premier temps, le taureau est visiblement excité ; il se précipite sur des chevaux disposés à cet effet et les perfore à grands coups de cornes. Des aides montés sur lesdits chevaux le piquent à la minute précise où l'excitation est à son maximum. Eh bien, cher maître et respectable ami, le taureau semble ne rien sentir, absolument rien. Le choc des cornes contre les os du cheval doit, en certains cas, être assez douloureux , leur glissement à travers les entrailles doit être répugnant pour un herbivore ; le taureau n'en manifeste rien.
 Je poursuis.
 Dans le second temps, le taureau est moins excité. On en profite pour lui enfoncer dans les épaules, non pas, comme je l'aurais désiré, de longues aiguilles symétriquement disposées, mais des javelots à papillotes. Pourquoi, bon Dieu ! des papillotes ? Quel peuple ! Ces javelots procurent à la bête une sensation indiscutable et perceptible ; pourtant l'excitation a diminué,
 Je poursuis.
 Dans le troisième temps, le taureau n'est plus excité du tout ; il est fini, suant, saignant.
 Or :
 C'est à ce moment précis que le taureau commence à donner des signes évidents de douleur.

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