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</noinclude>écoutant les sublimes chansons que chantaient les chœurs des chérubins
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<br />{{gap}}— Mon père, j'ai vu sur la terre une jeune fille qui s'appelle Aveline. Elle est si belle et si douce, avec ses grands yeux couleur de myosotis, ses chairs pâles comme du lait et ses longs cheveux presque blancs, que les garçons du pays, qui ne sont pourtant point des poètes, la prennent tous pour un ange qui a perdu le chemin du Paradis... Mon père, elle était toute blanche parmi les lys du jardin, et moi aussi je crois que ce n'est point une jeune fille, mais un ange qui a perdu le chemin du Paradis.... Pourquoi, mon père, puisqu'elle en est digne, ne lui ouvririons-nous pas le ciel, et ne lui donnerions-nous point pour compagnons les anges qui sont ses frères ?...
— Mon père, j'ai vu sur la terre une jeune fille qui s'appelle Aveline. Elle est si belle et si douce, avec ses grands yeux couleur de myosotis, ses chairs pâles comme du lait et ses longs cheveux presque blancs, que les garçons du pays, qui ne sont pourtant point des poètes, la prennent tous pour un ange qui a perdu le chemin du Paradis... Mon père, elle était toute blanche parmi les lys du jardin, et moi aussi je crois que ce n'est point une jeune fille, mais un ange qui a perdu le chemin du Paradis.... Pourquoi, mon père, puisqu'elle en est digne, ne lui ouvririons-nous pas le ciel, et ne lui donnerions-nous point pour compagnons les anges qui sont ses frères ?...
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<br />{{gap}}— Comme il vous plaira, mon fils, mais j'ai peur qu'il en résulte des choses fâcheuses, car en définitive les femmes ne sont point des anges.
— Comme il vous plaira, mon fils, mais j'ai peur qu'il en résulte des choses fâcheuses, car en définitive les femmes ne sont point des anges.
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<br />{{gap}}— Ah! mon père, si vous l'aviez vue, toute blanche, parmi les lys de son jardin !....
— Ah! mon père, si vous l'aviez vue, toute blanche, parmi les lys de son jardin !....
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<br />{{gap}}— Enfin, mon fils, essayez.
— Enfin, mon fils, essayez.
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Nôtre-Seigneur Jésus-Christ redescendit du ciel dans le pays qu'habitait Aveline.
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<br />{{gap}}Notre-Seigneur Jésus-Christ redescendit du ciel dans le pays qu'habitait Aveline.
Elle était dans sa chaumière à réunir en bouquet les lys qu'elle avait cueillis, et elle en avait mis quelques-uns dans ses cheveux presque blancs.'
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<br />{{gap}}Elle était dans sa chaumière à réunir en bouquet les lys qu'elle avait cueillis, et elle en avait mis quelques-uns dans ses cheveux presque blancs.
— Aveline, lui dit-il, vous n'êtes point une jeune fille, vous êtes un ange qui a perdu le chemin du Paradis.
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<br />{{gap}}— Aveline, lui dit-il, vous n'êtes point une jeune fille, vous êtes un ange qui a perdu le chemin du Paradis.
— Seigneur, dit-elle simplement, tous me le répètent, mais vraiment je n'en sais rien.
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<br />{{gap}}— Seigneur, dit-elle simplement, tous me le répètent, mais vraiment je n'en sais rien.
— Aveline, suivez-moi, je vous ouvrirai la porte du ciel, où, sans doute, vous êtes née, et je vous rendrai la compagnie des anges qui sont vos. frères.
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<br />{{gap}}— Aveline, suivez-moi, je vous ouvrirai la porte du ciel, où, sans doute, vous êtes née, et je vous rendrai la compagnie des anges qui sont vos. frères.
Ils partirent ensemble, et Nôtre-Seigneur JésusChrist remonta au ciel en l'emportant dans ses bras.<noinclude>
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<br />{{gap}}Ils partirent ensemble, et Notre-Seigneur Jésus-Christ remonta au ciel en l'emportant dans ses bras.<noinclude>
 
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Version actuelle en date du 1 février 2015 à 15:53


écoutant les sublimes chansons que chantaient les chœurs des chérubins.
 — Mon père, j'ai vu sur la terre une jeune fille qui s'appelle Aveline. Elle est si belle et si douce, avec ses grands yeux couleur de myosotis, ses chairs pâles comme du lait et ses longs cheveux presque blancs, que les garçons du pays, qui ne sont pourtant point des poètes, la prennent tous pour un ange qui a perdu le chemin du Paradis... Mon père, elle était toute blanche parmi les lys du jardin, et moi aussi je crois que ce n'est point une jeune fille, mais un ange qui a perdu le chemin du Paradis.... Pourquoi, mon père, puisqu'elle en est digne, ne lui ouvririons-nous pas le ciel, et ne lui donnerions-nous point pour compagnons les anges qui sont ses frères ?...
 — Comme il vous plaira, mon fils, mais j'ai peur qu'il en résulte des choses fâcheuses, car en définitive les femmes ne sont point des anges.
 — Ah! mon père, si vous l'aviez vue, toute blanche, parmi les lys de son jardin !....
 — Enfin, mon fils, essayez.

 Notre-Seigneur Jésus-Christ redescendit du ciel dans le pays qu'habitait Aveline.
 Elle était dans sa chaumière à réunir en bouquet les lys qu'elle avait cueillis, et elle en avait mis quelques-uns dans ses cheveux presque blancs.
 — Aveline, lui dit-il, vous n'êtes point une jeune fille, vous êtes un ange qui a perdu le chemin du Paradis.
 — Seigneur, dit-elle simplement, tous me le répètent, mais vraiment je n'en sais rien.
 — Aveline, suivez-moi, je vous ouvrirai la porte du ciel, où, sans doute, vous êtes née, et je vous rendrai la compagnie des anges qui sont vos. frères.
 Ils partirent ensemble, et Notre-Seigneur Jésus-Christ remonta au ciel en l'emportant dans ses bras.

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