L'Evolution égoiste

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Alfred Vallette, « L'Évolution égoïste », Mercure de France, t. I, n° 2, février 1890, p. 48-55.


L'ÉVOLUTION ÉGOÏSTE


... Quant au Progrès, il fut à une certaine époque une vraie calamité, mais ne progressa jamais.
Edgar Poe .


 De même que les bonnes gens, à noter les modifications survenues depuis une vingtaine d'années dans l'atmosphère par rapport aux saisons, sentent poindre l'inquiétude de l'imminente fin du monde tant de fois prédite, d'aucuns s'émeuvent à saisir de si radicales dissemblances entre l'homme nouveau, l'individu « nouvelles couches », et l'homme d'il y a seulement un quart de siècle. Bien des chefs de famille ne comprennent plus leurs rejetons, et s'étonnent d'avoir procréé des êtres à ce point différents d'eux-mêmes qu'on les dirait issus d'une autre race : ils s'en attristent pour la plupart ou s'en indignent, certains vont jusqu'à gémir de leur qualité d'éditeurs responsables de tels monstres ; et, au fond, tous, inférant du phénomène, sans d'ailleurs s'appliquer à la découverte des causes, que les jeunes ne valent pas les anciens, vivent avec cette consternante pensée que décidément l'humanité déchoit...
 C'est bien possible.
 La constatation est cependant amusante que nous sommes décrétés déchus simplement parce que l'individu-type (les individus-types plutôt) de nos générations réprouvées n'est point conforme à celui des générations réprobatrices. M. Prudhomme, si coutumier de droit sens, ne songe pas même à en accuser l'électricité, les chemins de fer, le téléphone, ou la liberté d'écrire ; il recule à déchiffrer le pourquoi de l'avatar, ou mieux l'idée ne lui a point surgi encore qu'il pouvait avoir un pourquoi, dont la pénétration le dispenserait sans doute de maudire sa progéniture ― extrémité toujours désagréable.
 — J'ai, dit-il, engendré un fils, je lui ai inculqué les honnêtes principes que m'avaient transmis mes pères : Patrie, Famille, Tradition, Respect de la chose accomplie. Moi, je ressemblais à mes pères ; mon fils ne me ressemble pas ; donc, c'est un gredin.
 — Voire, répliquerait doucement Panurge, mais il me plairait vous ouïr débiter cet autre argument  : « J'ai engendré, sans le faire exprès du reste, un fils, j'ai employé pour son éducation à peu près les mêmes moyens dont on avait usé pour la mienne ; or, mon père et moi nous nous entendions, mon fils et moi nous ne nous entendons pas : pourquoi  ? Il semble qu'une telle situation ne se soit point créée toute seule ; les causes, évidemment, sont multiples, très diverses, s'enchaînent, se ramifient à l'infini et se perdent dans la nuit de l'insondable — où mes moyens d'induction ne me permettent guère de les aller quérir ; mais il en est certainement d'assez proche pour ma faible vue et d'assez apparentes pour ma sagacité. Par exemple, ceux de mon temps avaient encore un semblant de foi, des convictions un peu floues, de vagues principes, des préjugés utiles : la vie d'alors laissait à l'individu un rien de tout cela, qui l'aidait à traverser notre vallée de sottise ; mais, pour des raisons qui m'échappent, et en somme ne m'importent point, je dois avouer que mon fils, sonné l'âge de penser par lui-même, a trouvé le bon Dieu en équation, le Monde résolu par le calcul, la Famille détraquée, la Hiérarchie agonisante sous le séant victorieux de l'incommensurable Bêtise. Donc, isolement moral extrême du jeune homme, déséquilibre des plus périlleux, et juste au moment où, là bataille sociale se faisant extraordinairement difficile, l'individu aurait tant besoin de secours moraux. Or, mon fils n'obéit-il point à l'universelle loi de pondération en cherchant son équilibre ailleurs que là où était le mien, puisque aussi bien il tâcherait sans succès, mais non sans danger, à mouler son moi, sur celui de son père  ? Et si autour de lui tout craque, se désagrège, s'effondre irréparablement ou file à la dérive, s'il n'a plus rien à espérer des cieux vides et que toutes les superbes théories humanitaires se décèlent, à l'user, de niaises utopies, si enfin les actes concomitants à la kyrielle des beaux discours sont l'exception d'une désespérante rarété : ― où, pour se garer de la grande débâcle et ne point périr, se réfugiera-t-il, sinon en soi-même ? Son avatar est donc une résultante fatale ; et si, parce qu'il est différent de moi, je tiens absolument à témoigner quelque chose à mon fils ― qui ne me le demande pas — peut-être convient-il que ce ne soit point de la colère... Ayant un asile, si délabré qu'il fût, où m'abriter durant les mauvaises heures, une certaine inconscience et une mollesse dans le vivre m'étaient loisibles, qui lui sont proscrites, à lui qui sait détruits tous les havres de salut. Sa force individuelle d'action et de résistance doit être supérieure à la mienne : de là, pour lui, une nécessité de se concentrer, de se densifier, de se barricader en son moi après s'être suffisamment durci l'épiderme de l'âme... Et, ô débonnaire à la fois et terrible Monsieur Prudhomme, c'est ce que vous appelleriez, faute d'une expression moins malsonnante et en allégeant le vocable du sens injurieux qu'on lui attribue d'habitude, l'évolution égoïste, ce qui ne signifierait nullement, allez, que votre fils est plus égoïste que vous, mais mieux que vous  ».
 Une bénigne philosophie nous propose l'humanité idéale, c'est-à-dire l'amélioration de l'homme, au moins son maintien au plus haut étiage de vertu dont il soit capable (d'où tout le bonheur humain possible), par l'exemple du bien : — l'homme est essentiellement bon, avec des défauts toutefois, mais il tendra de tout son être au bien pourvu qu'on le lui montre.
 Un tel enseignement, à coup sûr inefficace, est toujours dangereux. Si, en effet, l'émulation visé à une fin tangible, comme lorsqu'un stérile enthousiaste d'art se suppose lui-même artiste, l'impuissance où il est de produire le convainc de présomption, et, sans être un imbécile ― on peut être honnête homme et faire mal les vers — il en sera quitte pour choisir une occupation en rapport avec ses aptitudes ; mais si l'objet de l'émulation est abstrait, comme s'il y va de nos qualités intrinsèques, nous arrivons aisément à la certitude d'avoir atteint le but souhaité. La vertu comme l'art, pourtant, même pour qui possède le don, est une conquête, et toute conquête exige un effort. Qui s'est, de bonne foi, vainement alloué la faculté de créer une œuvre d'art, a beaucoup peiné pour aboutir à l'avortement ; mais la vertu, ne suffit-il pas d'en avoir le désir fervent pour se croire autorisé à l'euréka triomphal ? Où la preuve contraire ? Où le critérium ? Chacun, en l'espèce, ne relève que de son appréciation propre, et, dans la bonne opinion qu'il a de soi, n'hésite point à se décerner la qualité qui l'exalte. C'est pourquoi tant de personnes fort banales, nuisibles parfois, se décrètent gens de bien, le plus innocemment et sans avoir pris la peine de le devenir.
 Jusqu'ici, en somme, tout est pour le mieux dans le plus hypocrite des mondes. Mais la vie, un jour ou l'autre, force l'individu à regarder en soi, à s'explorer pour tout de bon, et, de cette heure de pleine conscience et d'obligatoire franchise, c'en est fait de ses illusions sur son excellence, noyées dans une grande amertume et une infinie tristesse. Dût ne jamais advenir cet instant d'auto-investigation, la duperie de s'être imaginé vertueux n'en contribue pas moins au désenchantement du naïf, du sot, de l'inhabile et de l'aveugle. S'estimant, ceux-là, essentiellement bons, selon le dogme révéré de leur jeunesse, et condescendant à peine à se reconnaître quelques anodins défauts, ils voient nécessairement l'humanité à travers la conception qu'ils ont d'eux : quel sera leur effarement une fois hommes, alors qu'il faut s'agiter dans la mêlée malpropre ! Car, parfaitement inaptes à s'approfondir, ils ne sauront qu'être très clairvoyants en ce qui touche le voisin, parce que le voisin, à lui présumer d'identiques défauts et à égale dose, se manifeste différemment. Cela, d'ailleurs, ne le conduira point à l'hypothèse qu'eux-mêmes sont défectueux, et continuant par un leurre naturel, à se croire bons, ils ne peuvent que se former une bien affligeante idée de leurs semblables.
 On a dit que certains romanciers causent plus de ravages avec leur faux idéal que n'en provoqueront jamais les tableaux de mœurs et les analyses, si brutaux et si poussés qu'ils soient, de telle école moderne. De même la philosophie courante avec son idéal bêta : venu le moment de l'examen personnel ou de la simple pratique du monde, l'humanité apparaît plus vicieuse et la vie plus laide de tout ce qu'on les a conçues trop vertueuse et trop belle.
 Ces constatations décevantes, en bonne logique, sont autant de voies ouvertes au fameux « mal du siècle ». Il serait puéril, à la vérité, de lui assigner cette unique source; toutefois, en souffririons-nous au même degré si nous n'avions peu ou prou écouté la spécieuse leçon que j'ai dite ? Pour combattre le désastreux ennemi, et dans l'angoisse désespoir tout proche, nous prierions certes qu'on nous aide — si nous savions qui l'on implore ; mais la faillite de Jehovah est avérée, la Nature est mauvaise conseillère, l'homme est un loup pour l'homme ; de quelque côté que nous nous tournions, c'est, tracé en hiéroglyphes de cendres, le formidable NIHIL. Alors, comme il faut vivre, nous nous résignons à ne compter que sur nos propres forces, et nous opposons à la désolante et universelle négation cette affirmation résolue : MOI.

 Mais ce pauvre moi, au total, est-il si haïssable, et n'est-ce point l'erreur de nos hypocrites civilisations d'y voir un abominable vice ? — Si, par un leurre inhérent à notre nature, nous nous attribuons, sans la gagner, toute qualité qu'on nous offre pour modèle, il est bien évident qu'en raison de pareil leurre nous nous affirmerons exempts de ce que nous évaluons des défauts. Rien n'est donc plus contraire à la réalisation de l'antique, Nosce teipsum, sans quoi cependant il est difficile de se guider vers la fin voulue, soit le moins de malheur possible. Cela double l'obstacle : si déjà nous nous ingénions à découvrir en nous seulement ce qui nous agrée, et partant ne réagissons point contre des défauts que nous supposons ne pas avoir, que sera-ce si nous nous méprenons sur notre essence même ; si, rangeant parmi les vices de simples et générales manières d'être, nous rejetons comme pernicieuse telle portion immanente de notre entité ? Cette portion, négligée, abandonnée, est une force que nous méconnaissons ; et puisqu'elle subsiste malgré nous ― toute force inasservie peut causer d'irréparables calamités.
 Combien il est moins périlleux de tenir l'égoïsme, qui condense l'être, pour le contrepoids nécessaire de la loi d'amour, qui l'épand ! ― Et si l'on admet que l'égoïsme est à la force centripète comme l'amour est à la force centrifuge, il devient patent que le taxer vice équivaut à qualifier malfaisante la force centripète, ce qui est absurde. 
 Que l'égoïsme fût réputé un vice parce que, principe même de l'individualité, il semble opposé à l'intérêt commun, cela se comprendrait encore ; mais ce n'est pas là pourquoi on le condamne. Dans les agglomérations primitives d'hommes, il se confond avec le droit, qui est la loi du plus fort ; il est la base du droit naturel et reste inappréciable pour les individus, qui ont un seul et mêtique intérêt : exister. Tandis que dans nos sociétés complexes, où les intérêts, si variés, se contrarient sans relâche et se heurtent, il est pour ainsi dire impossible de ne le point constater partout autour de soi. Selon la dissemblance de nos tempéraments et la diversité des motifs qui nous actionnent, il se déplace et diffère en chacun de nous, très apparent pour qui nous approche, et notre aisance à le saisir ailleurs qu'en nous corrobore avec une simili-logique irréfutable cette vanité tapie au plus secret du Saint des Saints de notre pensée, que nous valons mieux que tout le monde. Comment le pire individu raisonnerait-il autrement, puisque les manifestations égoïstes dont il est blessé ne ressemblent point aux siennes, et que huit fois sur dix il se sent et est en réalité incapable des actes qui émanent de l'égoïsme ambiant ? Car si l'humanité est identique à elle-même, ce n'est que considérée par groupes, chaque groupe acquérant en nombre au fur et à mesure que la vie sociale se complique. — C'est donc de la facilité de percevoir l'égoïsme des autres et à s'en juger indemne que vit cette grave erreur de prendre pour un vice une loi fondamentale.
 Pas plus néfaste en soi que les forces matérielles, le feu, l'eau, la vapeur, l'électricité, toutes susceptibles de se changer en fléaux, l'égoïsme, classé un vice et nié à priori à cause de cela même, est très certainement nuisible en ce que, se développant sans entraves, il atteint vite au monstrueux ; mais, reconnu et réglé, il semble qu'il ne doive sortir, comme les forces matérielles, que des résultats bienfaisants. On entend qu'il ne s'agit point ici de la vieille théorie de l'égoïsme, en vertu de laquelle, dit quelque part Jouffroy, une façon de vivre légitime et conforme à la raison de se distingue « à ce seul caractère qu'elle conduira l'homme au bien-être. Tout acte, tout moyen d'arriver à ce but est donc bon, convenable, permis, par cela seul qu'il y conduit. La permission de tout faire pour arriver à son bien-être, tel est donc le droit imprescriptible de tout individu » . Cela nous replonge dans la barbarie.
 Autre chose est de tenir pour vrai que, l'homme ne pouvant pas plus n'être point égoïste que de n'avoir pas de sang, de nerfs, ou tel autre élément indispensable à la vie physique, l'égoïsme n'est ni un vice ni une qualité, mais seulement une partie constitutive de l'être. Il est la loi de cohésion comme l'amour est la loi de diffusion. Ainsi présenté, personne — malgré l'indéfectible bonne opinion qu'on ait de soi — ne se refuse plus à s'avouer qu'il le recèle, et dès lors ne manque de s'apercevoir que la sagesse n'est point de le réduire jusqu'à l'estropier, mais de s'en rendre maître. Chez le sauvage, où il est un devoir connexe au droit d'exister, il est limité par la force brutale ; nous lui opposons, nous, l'idée du devoir — et au besoin le gendarme, les lois établies pour le meilleur fonctionnement de ces grandes sociétés dispensatrices d'un bien-être introuvable dans la vie de tribu. Mais, mieux que tout, le raisonnement démontre que l'intérêt social est de le maintenir à la portion congrue, soit toute la quantité nécessaire à l'individu pour résister à la pression des autres égoïsmes et aux circonstances dissolvantes, et, dans les limites du devoir, parvenir à la satisfaction de ses besoins et de ses appétits.
 C'est là ce dont l'homme « nouvelles couches » , en ce malaise où il se débat de par les conditions mêmes d'existence de ce temps, a l'intelligence ou l'instinct. La théorie est sèche, peu large, point sentimentale. Mais les besoins et les devoirs de l'humanité varient avec les époques, et l'individu, malgré qu'il en ait, agit selon ces besoins et ces devoirs, se moule à son époque. La transition, d'ordinaire, est lente et latente ; mais, en cette fin de siècle, les choses vont vite : brusquement la vie a déferlé avec une intensité extraordinaire, menaçant l'homme de toutes parts, le submergeant sans répit : quoi d'étonnant qu'il se débarrasse des impedimenta et déblaie le pont des ballots gênant à la manœuvre, quitte à en jeter par-dessus bord, dans le tas, quelques-uns de précieux ? La seule question est d'échapper au naufrage, et il n'espère plus le secours d'en haut. La soudaineté de cette tempête explique la flagrance de la disparité actuelle entre l'homme de cinquante ans et celui de vingt cinq.
 Mais nullement il n'appert qu'il y ait à s'affliger de la métamorphose. Nos aînés se montreraient ingénus à nous en témoigner rancune, eux qui ont contribué, après les autres générations, à rendre ce qu'elle est une vie qui nous fait, nous, ce que nous sommes. Retourner la proposition serait, avec une apparence plus équitable, également naïf :convaincus, à défaut d'une foi plus consolante, que l'humanité obéit à d'inéluctables lois, nous nous formons une idée trop haute de la justice — la justice humaine seulement, puisque l'absence de foi exclut l'idée d'une justice supérieure — pour reprocher rien à personne ; et l'unique sentiment dont soit capable le jeune homme moderne devant les faits advenus est celui d'une immense pitié pour l'universalité des êtres.
 C'est là qu'il importait d'aboutir, et d'où, peut-être(ce dernier point ne troublant guère notre sommeil), il sied de tirer la preuve que, obligés par les temps à être plus conscients, plus retranchés en nous-mêmes et moins sentimentaux que nos pères, nous n'avons cependant point déchu et ne valons ni plus ni moins qu'eux en somme. Car où sont les deux qualités suprêmes de l'esprit et du cœur, sinon dans l'idée de justice et dans la charité ? Or, il est à observer que si notre égoïsme nous amène à la pratique plus étroite du « ne fais pas à autrui ce que tu redouterais qu'on te fît à toi-même », base de la justice humaine, il ne supprime point notre sensibilité — qu'il convient de ne pas confondre avec la sensiblerie et laisse intacte notre pitié, dont la charité est inséparable. C'est donc la conclusion même de l'enseignement chrétien. L'homme a changé d'axe, et voilà tout.
 Certes, les manifestations « croix de ma mère », à quoi l'on se prenait communément naguère encore, nous font un peu sourire, et le saule d'Alfred de Musset ne nous émeut point : en vérité, nous n'avons pas le temps. Mais faut-il déplorer la mort de cette sentimentenserie « romance » ? Faut-il se lamenter aussi de ce que notre positivisme, réduisant notre crédulité quant aux beaux sentiments, aux généreuses natures et aux grands caractères, nous épargne de quotidiennes déceptions et nous procure même quelques joies ? Combien amère la vérification de l'ingratitude, par exemple, à ceux qui attendent de la reconnaissance pour le bien répandu ? — Nous préférons nier la reconnaissance, n'y comptant point, et quand, par le plus rare des hasards, elle se rencontre, nous en sommes attendris jusqu'aux larmes...

 Il m'a diverti d'écrire sur ces choses, encore que plusieurs fussent d'excellentes vérités de La Palice ;et sans doute est-ce œuvre pie que de tenter rendre la sérénité d'âme à quiconque, soucieux de la destinée des Latins, et un peu myope en la matière, appréhende leur déchéance... Mais si, indéniablement, l'homme se modifie sans arrêt, et progresse en ce qu'il conquiert chaque jour du bien-être matériel, qui nous prouvera qu'en soi, dans son essence, il soit avilissable ou perfectible, et que le plus « XXe siècle » des Gallo-Romains est bien différent de la brute primordiale ?

Alfred Vallette


 Septembre 1889

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