Revues. — Gazetta Letteraria : Notice sur Théodore de Banville, par Federico Musso, — meilleure et mieux renseignée que la plupart de celles que nous lûmes en des journaux français (21 mars). — Etude sur l' Argent de M. Zola, par Giuseppe Depanis : le critique prend à ce livre un intérêt qui nous étonne ; il suffirait peut-être de constater l'étiage du tirage pour épuiser l'esthétique afférente au sujet (28 mars).
Cronaca d'Arte : Curieuses notes de Giuseppe Robiati sur un romancier italien, tout à fait inconnu, Ottone di Banzole. Cet écrivain, dans ses trois livres, Al di là, No, Quartello, apparaît tel qu'un romantique décadent, s'inspirant de Leopardi, de Baudelaire, de Schaupenhauer, assez indépendant pour avoir écrit : « A dire vrai, je n'ai jamais senti ni compris l'amour de la patrie » ; dans un autre roman, tout de jeunesse, Memorie inutili, il avait analysé les plus étranges observations de l'amour, en un mélange, dit M. Robiati, de Stendhal et de De Sade. Nulle critique ne parla jamais des livres de Banzole : cependant ils ont été achetés et lus, puisqu'épuisés en librairie. (15 mars).
La Critica sociale, toujours intéressante, mais sur des sujets où nous ne pouvons la suivre en détail, nous a fait l'honneur de traduire presque intégralement, en y joignant des commentaires sans équivoque, « Le joujou Patriotisme ». La traduction est élégante et d'une langue très fine. Cette expression italienne m'amusa beaucoup: pour dire : Va-t'en te promener : « Vatti un po' ad ungere, » — va te faire oindre, — gavrochement, en français : « Va te faire couper les cheveux ! »
R. G.
M. Antonio Zaccaria vient de faire paraître à Faenza une brochure In Memoria di sua altezza reale il principe Amedeo di Savoia, duca d'Aosta.